Il fait beau et il fait chaud, comme le prouve le petit thermomètre à gauche de cet écran. On improvise un barbecue et on s’installe dehors où nous parvient le cliquetis des couverts dans les jardins des maisons voisines. Un lundi soir comme un dimanche en bord de mer en Provence... On n’en finit pas de contempler le ciel bleu et de s’étonner de ce soleil qui ne veut pas aller se coucher. C’est si inattendu, qu’on emporte malgré tout son imperméable, au cas où il pleuvrait en sortant du cinéma...
Peccadilles si l’on considère la vie de Gengis Khan dans Mongol, le film de Serguei Bodrov. Des paysages magnifiques, des collines à perte de vue, mais où il semble impossible de se cacher ! De chevauchées fantastiques, en batailles féroces, avec jaillissement de gerbes de sang en technicolor, le film nous ennuie, nous agace, et finit par nous faire rire. Même si je n’y avais compris un traître mot, The Blue Wolf : To the Ends of the Earth and Sea de Shinichiro Sawai, vu en japonais sans sous-titres à Tokyo en 2007, m’en avait appris bien plus que le film d’hier soir. Mais bon, en lot de consolation, il y avait le bel Asano Tadanobu, dans le rôle du véloce loup des steppes. C’est dommage que pour les besoins du scénario, il passe la moitié du temps derrière les barreaux d’une cage, le visage parcheminé de crasse, croquant des pigeons vivants à pleines dents, et l’autre à courir par monts et par vaux, vêtu de peaux de bêtes et d’un bonnet de poil - avec toutefois un joli collier à boules de métal très Chanel ! C’est seulement quand ce guerrier se repose qu’on peut admirer enfin celui pour qui Roland Barthes semble avoir écrit le texte « La paupière » dans L’empire des signes : « on dirait l’empreinte découpée d’une feuille, la trace couchée d’une virgule peinte ».
Encore une journée caniculaire avant l’escapade parisienne de demain et la chance d’apercevoir un petit bout de la Tour Eiffel – j’aimerais qu’un réalisateur japonais tourne sa version des Quatre cents coups, et joue à cache-cache avec la Tokyo Tower ci-dessus, comme dans le générique du film de Truffaut !
Peccadilles si l’on considère la vie de Gengis Khan dans Mongol, le film de Serguei Bodrov. Des paysages magnifiques, des collines à perte de vue, mais où il semble impossible de se cacher ! De chevauchées fantastiques, en batailles féroces, avec jaillissement de gerbes de sang en technicolor, le film nous ennuie, nous agace, et finit par nous faire rire. Même si je n’y avais compris un traître mot, The Blue Wolf : To the Ends of the Earth and Sea de Shinichiro Sawai, vu en japonais sans sous-titres à Tokyo en 2007, m’en avait appris bien plus que le film d’hier soir. Mais bon, en lot de consolation, il y avait le bel Asano Tadanobu, dans le rôle du véloce loup des steppes. C’est dommage que pour les besoins du scénario, il passe la moitié du temps derrière les barreaux d’une cage, le visage parcheminé de crasse, croquant des pigeons vivants à pleines dents, et l’autre à courir par monts et par vaux, vêtu de peaux de bêtes et d’un bonnet de poil - avec toutefois un joli collier à boules de métal très Chanel ! C’est seulement quand ce guerrier se repose qu’on peut admirer enfin celui pour qui Roland Barthes semble avoir écrit le texte « La paupière » dans L’empire des signes : « on dirait l’empreinte découpée d’une feuille, la trace couchée d’une virgule peinte ».
Encore une journée caniculaire avant l’escapade parisienne de demain et la chance d’apercevoir un petit bout de la Tour Eiffel – j’aimerais qu’un réalisateur japonais tourne sa version des Quatre cents coups, et joue à cache-cache avec la Tokyo Tower ci-dessus, comme dans le générique du film de Truffaut !
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