Vive flamme pour cuire le thé à l’eau vive !
Eau profonde qu’au Rocher des Pêcheurs je puise :
Petite louche, brisant les ondes, pour remplir la cruche ;
Grande calebasse, captant la lune, pour remplir la jarre.
Une écume de neige orne les feuilles qui bouillonnent ;
Un vent de pins bruit lorsqu’on verse le chaud breuvage.
Trois tasses bues, les entrailles restent assoiffées...
Ville déserte en silence : coups longs coups brefs des veilles.
Su Shih (1035-1101)
Eau profonde qu’au Rocher des Pêcheurs je puise :
Petite louche, brisant les ondes, pour remplir la cruche ;
Grande calebasse, captant la lune, pour remplir la jarre.
Une écume de neige orne les feuilles qui bouillonnent ;
Un vent de pins bruit lorsqu’on verse le chaud breuvage.
Trois tasses bues, les entrailles restent assoiffées...
Ville déserte en silence : coups longs coups brefs des veilles.
Su Shih (1035-1101)
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