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Pendant longtemps, j’ai considéré certains écrivains et cinéastes comme des amis. Je disais (...) « mon ami Ozu a réalisé... ». Ce sont des amitiés apparemment à sens unique. Un créateur, surtout quand il a du génie, est quelqu’un qui nourrit une attente, une espérance. (...) Chacun de [leurs films] a été pour moi un signe d’amitié. Pas pour ma personne mais pour l’humanité. Alors je [leur] donne mon amitié, à [leur] insu, forcément (...). C’est peu de chose, mais ce don gratuit me rend heureux.
Eloge de l’amitié de Tahar Ben Jelloun
Et quand deux de ces « amis » s’apprécient eux-mêmes – comme le prouve cette photo de
Jia Zhang ke et
Hou Hsiao Hsien sur le site des
Cahiers du Cinéma (ICI, puis Rendez-vous et
Hervé Bazin à Shangaï, 4e photo) - ça rend doublement heureux !
Sinon, j'en parlais l'autre jour et c'est dans
Le Monde aujourd'hui, comme quoi...
L'hymne de l'Euro à réviser pour ce soir !
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