J’ai repris le bus dans l’autre sens. Je me suis réhabituée, au fur et à mesure du trajet, au vacarme de la circulation, à la foule désordonnée se bousculant dans des magasins bon marché pour assouvir sa fringale de « nouveautés », aux papiers gras jonchant les rues. Tout me semblait criard et brouillon, inachevé et vulgaire. Je voyais des chantiers partout, les mêmes enseignes, les mêmes fast-foods. Mais comment pouvais-je vivre dans une telle ruche bourdonnante!
Au bout d’un long périple, le bus s’est enfin remis à serpenter dans les rues paisibles de mon quartier. J’ai revu son vendeur de kebab, son traiteur italien, sa superette mal achalandée, et ses trottoirs qui auraient bien besoin d’un coup de balai. Je ne regrettais plus l'Eden entrevu le matin-même. En fait, ces deux univers ne sont pas si éloignés que ça, même si ici de quels trésors d’imagination il faut faire preuve pour voir la vie du bon côté et se créer un havre de paix où l’on se sente heureux !
Au bout d’un long périple, le bus s’est enfin remis à serpenter dans les rues paisibles de mon quartier. J’ai revu son vendeur de kebab, son traiteur italien, sa superette mal achalandée, et ses trottoirs qui auraient bien besoin d’un coup de balai. Je ne regrettais plus l'Eden entrevu le matin-même. En fait, ces deux univers ne sont pas si éloignés que ça, même si ici de quels trésors d’imagination il faut faire preuve pour voir la vie du bon côté et se créer un havre de paix où l’on se sente heureux !
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