Hornedjitef était prêtre de Amon, à Karnak, sous le règne de Ptolémée III (246-222 av. J.-C.) Sa tombe se trouvait quelque part sur la rive ouest du Nil, dans la région de Asasif. Il vécut vieux.
Vu la splendeur de ses différents sarcophages, il devait être riche et prestigieux. Comment est-il arrivé à passer le reste de son éternité dans une vitrine du British Museum... ça, je vais l’apprendre bientôt, grâce à la BBC (ici). Le voir allongé, prisonnier de cette cage de verre, alors que nous lui tournons autour, me rend un peu triste, même si grâce à lui nous en apprenons beaucoup sur cette ancienne civilisation. Les formules funéraires, inscrites sur les sarcophages, tirées du Livre des Morts (Livre pour sortir dans la lumière), ont dû amadouer le tribunal d’Osiris. Anubis a dû juger son âme favorablement, et Hornedjitef, reconnu « juste de voix », depuis longtemps, se repose aux champs d’Ialou.A l’intérieur du sarcophage Nout, la déesse du ciel, dont le rire est le tonnerre et les larmes la pluie, s’est unie à lui pour l’enfanter à nouveau.
Ptolémée III (284-222 av.J.-C.) dit l’ « Evergète » (le bienfaiteur) était marié à Bérénice de Cyrène. « Alors que le roi, son époux, était parti ravager les frontières de l'Assyrie » (Catulle), elle offrit à Vénus sa chevelure « pour le salut d'un tendre époux, si revenant au bout de peu de temps il avait ajouté la conquête de l'Asie à l'empire de l'Égypte ». Ptolémée revint vainqueur mais la chevelure disparut. Pour apaiser le couple royal, l’astronome Conon de Samos leur dit qu’il avait vu la chevelure de Bérénice « étinceler au milieu de la lumière du ciel » où l’avait placée la déesse tant celle-ci avait apprécié cette offrande. Une constellation, « entre les flambeaux de la Vierge et du Lion cruel, et près de Callisto, la fille de Lycaon », facile à observer par l’oeil d’un amateur dit-on, porte encore ce nom. Cela fait drôle de penser que le visage conservé sous ce masque doré a sûrement vu et parlé à Ptolémée et Bérénice...
Vu la splendeur de ses différents sarcophages, il devait être riche et prestigieux. Comment est-il arrivé à passer le reste de son éternité dans une vitrine du British Museum... ça, je vais l’apprendre bientôt, grâce à la BBC (ici). Le voir allongé, prisonnier de cette cage de verre, alors que nous lui tournons autour, me rend un peu triste, même si grâce à lui nous en apprenons beaucoup sur cette ancienne civilisation. Les formules funéraires, inscrites sur les sarcophages, tirées du Livre des Morts (Livre pour sortir dans la lumière), ont dû amadouer le tribunal d’Osiris. Anubis a dû juger son âme favorablement, et Hornedjitef, reconnu « juste de voix », depuis longtemps, se repose aux champs d’Ialou.A l’intérieur du sarcophage Nout, la déesse du ciel, dont le rire est le tonnerre et les larmes la pluie, s’est unie à lui pour l’enfanter à nouveau.
Ptolémée III (284-222 av.J.-C.) dit l’ « Evergète » (le bienfaiteur) était marié à Bérénice de Cyrène. « Alors que le roi, son époux, était parti ravager les frontières de l'Assyrie » (Catulle), elle offrit à Vénus sa chevelure « pour le salut d'un tendre époux, si revenant au bout de peu de temps il avait ajouté la conquête de l'Asie à l'empire de l'Égypte ». Ptolémée revint vainqueur mais la chevelure disparut. Pour apaiser le couple royal, l’astronome Conon de Samos leur dit qu’il avait vu la chevelure de Bérénice « étinceler au milieu de la lumière du ciel » où l’avait placée la déesse tant celle-ci avait apprécié cette offrande. Une constellation, « entre les flambeaux de la Vierge et du Lion cruel, et près de Callisto, la fille de Lycaon », facile à observer par l’oeil d’un amateur dit-on, porte encore ce nom. Cela fait drôle de penser que le visage conservé sous ce masque doré a sûrement vu et parlé à Ptolémée et Bérénice...
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