samedi 23 janvier 2010

J’écris, tu écris, il ou elle écrit...

J’ai toujours aimé écrire, voir les autres écrire, entendre quelqu’un dire qu’il ou elle aime écrire. Je ne peux pas imaginer qu’on puisse traverser la vie sans écrire, sans en avoir envie.
Lors d’un examen, j’aime voir mes étudiants rédiger leur essai devant moi, se creuser la tête, chercher le bon mot, faire attention à leur grammaire. J’aime voir les petits cahiers spéciaux qu’ils se concoctent pour noter le vocabulaire que je leur donne. Je les trouve touchants.
J’aime les lettres que mon père m’envoie, des mots sur de petits morceaux de papier qu’il avait sous la main au moment où il a eu envie de m’écrire : c’est le roi du recyclage !
J’aime la possibilité d’écriture que représente un nouveau carnet, une page de blog.
Peut-être cela me vient-il du spectacle de ma mère écrivant de longues lettres à ses parents sur une énorme machine à écrire dont je me servirais la dernière fois pour taper mon Mémoire de Licence sur The Holy Grail des Monty Pythons. A l’époque, je jurais mes grands dieux que jamais, au grand jamais, je n’aurais d’ordinateur de ma vie !
C’est pourquoi je suis fascinée par cette tablette en bois d’origine romaine, composée de quatre feuilles qu’on enduisait de cire pour pouvoir y écrire à l’aide d’un stylet, retrouvée à Hawara en Egypte (ci-dessous) et par la petite figurine grecque en terre cuite (300 av. J.-C.) représentant une jeune fille en train d’écrire sur ce genre de tablettes.

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