Vous vous souvenez de Hart to Hart (L’Amour du risque en français), le feuilleton américain avec Stefanie Powers et Robert Wagner ? De Jonathan et Jennifer « les justiciers milliardaires », avec leur cuisinier futé et leur chien qui les suivait partout sur la banquette arrière de leur voiture de sport ? J’ai un peu joué à ça hier, en sillonnant les petites routes du Hampshire en décapotable.Quel abominable crime avait donc été commis, quelle terrible disparition constatée, quel précieux objet escamoté pour que l’on fasse appel à notre sagacité ? C’est bien simple : le bonheur, le repos, la paix de l’esprit, la joie de vivre au naturel, l’optimisme, avaient pris la clé des champs. Et c’est là, en pleine nature, que Basil, notre fin limier, a reniflé leurs premières traces. Autant chercher une aiguille dans une botte de foins, vous dites-vous... Mais c’est sans compter sur notre infaillible flairNous avons récupéré le repos éternel dans un petit cimetière...L’optimisme, qui trouve tout super chouette, nous l’avons déniché dans la petite église attenante.Nous avons pris la paix dans nos filets...En tournant trois fois ces têtes vers la gauche et 6 fois vers la droite...La joie de vivre, extrêmement rusée, se dissimulait derrière cette porte verte à l’insigne du renard.
Mais notre plus grande prise, c’est là que nous l’avons faite!Il nous a suffit de chuchoter le mot de passe - « Two cream teas » - au serveur extravagant...Pour prendre au piège celui qui nous file sans cesse entre les mains, que nous poursuivons sans relâche jour et nuit, l’Arsène Lupin de notre vie... le bonheur, l’élusif bonheur.... pour le mettre à l’ombre... pardon, au soleil, pour longtemps!
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