mercredi 12 mai 2010

La fin des z'haricots

Je n’ai pas 5 minutes à moi. Je ne dors plus. J’ai de très longues journées. Je surveille, je corrige (il me faudrait un stylo rouge aussi grand que la palme de sainte Agnès ci-dessus !), je meetingue, j’enseigne, et j’ai à répondre à des dizaines de emails. Quand je peux me poser 2 minutes, on en profite pour me sonder sur le nouveau gouvernement britannique et l’on s’étonne que je ne connaisse pas les dernières révolutions de palais : je n’ai appris que ce matin que nous avions un nouveau premier ministre ! Jusqu’à l’empereur Marc-Aurèle qui me tire les oreilles : « Si quelque chose te semble difficile à maîtriser, ne juge pas que cela soit impossible à l’homme, mais si quelque chose est possible et propre à l’homme, pour toi aussi il est possible d’y parvenir ». Bref, je ne sais plus à quel saint me vouer ! Y en a-t-il un des vacances, du repos, des massages d’épaules endolories, des visites de musées ? Qu’il vienne, je l’attends.

2 commentaires:

McdsM a dit…

On doit chanter ce que l'on aime
Exalter tout ce qui est beau
C'est pour cela qu'en un poème
Je vais chanter les haricots ....
Bourvil

Agnès a dit…

T'en connais de beaux refrains fort a propos!