You don't live with me.You live among the remains of dead people.
You sift through the detritus.
You read the terrain.
You search for signs of passing for the scent of your prey
And then you hunt them down.
That's the only thing you are committed to.
The rest is the mess you leave as you pass through.
C’est beau ! On dirait du Walt Whitman... C’est ce que dit Justine, sa femme, à Vincent Hanna (Al Pacino), le génial flic dans Heat (1995). C’est son troisième mariage, il est toujours absent car sa priorité c’est son métier, et surtout mettre sous clé Neil McCauley (Robert de Niro), son double, côté truand. 
White prison gangs is tweakers and meth labs and trailer parks...
Colin Farrell
Bouncing the old lady around until they get busted back.
Mais qu’est-ce qu’ils racontent? De quoi parlent-ils ? Un vrai charabia! Je me souviens n’avoir rien compris aux finesses de l’intrigue de Miami Vice (2006). Mais les images sont époustouflantes : ces échappées belles sur la mer en bateau... les lumières de Miami au fond de l’horizon...
Dans Collateral (2004), j’ai aimé les reflets des phares - bleus, rouges, oranges, jaunes - qui rappellent les motifs des tapisseries Sixties, sur le pare-brise du taxi que conduit Max (Jamie Foxx) dans les rue de Los Angeles, et qui, pour son malheur, va croiser le chemin de Vincent (Tom Cruise), l’implacable tueur à gages. 
Quand on regarde ces trois films à la suite... dans la même journée qui plus est – histoire de patienter avant la sortie de Public ennemies avec Johnny Depp le 3 juillet – on remarque que le réalisateur aime filmer les villes la nuit : d’un hélicoptère de la police, de la terrasse d’une maison luxueuse, ou d’un balcon surplombant une mer de lumières scintillantes – dans Heat de Niro les compare à des algues (algae qu’il prononce « alji ») luminescentes des mers chaudes. Il aime aussi les pièces dont les murs ont disparu remplacés par d’immenses baies vitrées (comme le taxi aussi) : ses personnages semblent alors flotter dans l’air, dans l’espace ou sur la mer ou dormir à la belle étoile du haut d’un gratte-ciel. Il aime aussi se faire rencontrer, en terrain neutre, truands et policiers. L’espace d’un instant ils font une pause, prennent un café comme Al Pacino et de Niro dans Heat, fraternisent presque. Mais très vite la trêve prend fin et il faut reprendre la course poursuite effrénée. Souvent les protagonistes font l’école buissonnière avec la même intensité qu’ils s’entretuent : Dans Miami Vice, Colin Farrell et Gong Li délaissent l’action pour aller boire des mojitos et danser la salsa. A quelques années d’intervalle, de Niro dans Heat et Colin Farrell dans Miami Vice jettent le même regard plein de mélancolie et de désir sur un océan bleu qui s’étend à perte de vue. Bandit et flic aspirent tous les deux à une vie paisible avec la femme qu’ils aiment.
Quand on regarde ces trois films à la suite... dans la même journée qui plus est – histoire de patienter avant la sortie de Public ennemies avec Johnny Depp le 3 juillet – on remarque que le réalisateur aime filmer les villes la nuit : d’un hélicoptère de la police, de la terrasse d’une maison luxueuse, ou d’un balcon surplombant une mer de lumières scintillantes – dans Heat de Niro les compare à des algues (algae qu’il prononce « alji ») luminescentes des mers chaudes. Il aime aussi les pièces dont les murs ont disparu remplacés par d’immenses baies vitrées (comme le taxi aussi) : ses personnages semblent alors flotter dans l’air, dans l’espace ou sur la mer ou dormir à la belle étoile du haut d’un gratte-ciel. Il aime aussi se faire rencontrer, en terrain neutre, truands et policiers. L’espace d’un instant ils font une pause, prennent un café comme Al Pacino et de Niro dans Heat, fraternisent presque. Mais très vite la trêve prend fin et il faut reprendre la course poursuite effrénée. Souvent les protagonistes font l’école buissonnière avec la même intensité qu’ils s’entretuent : Dans Miami Vice, Colin Farrell et Gong Li délaissent l’action pour aller boire des mojitos et danser la salsa. A quelques années d’intervalle, de Niro dans Heat et Colin Farrell dans Miami Vice jettent le même regard plein de mélancolie et de désir sur un océan bleu qui s’étend à perte de vue. Bandit et flic aspirent tous les deux à une vie paisible avec la femme qu’ils aiment. Le jour de mon anniversaire je serai aux abonnés absents: je passerai une bonne partie de mon après-midi dans une salle obscure à savourer le dernier opus du génial Michael Mann.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire