Derrière la statue de Lincoln au Lincoln Memorial à Washington se trouve l'inscription suivante:
In this Temple
As in the hearts of the people
For whom he saved the Union
The memory of Abraham Lincoln
Is enshrined for ever
As in the hearts of the people
For whom he saved the Union
The memory of Abraham Lincoln
Is enshrined for ever
Tout ça, c’est de la faute de Russel Crowe ! Qu’avait-il à si bien jouer dans State of Play ? Comme je le confonds avec Colin Farrell, j’ai voulu revoir Miami Vice de Michael Mann... Aussitôt dit aussitôt fait... pour m’apercevoir de mon erreur, mais sans ne rien perdre au change. Comme je croyais que Michael était le fils d’Anthony Mann, j’ai eu envie de voir Bend of the River/Les Affamés, un western de 1952. C’est là que l’affaire se corse : comme James Stewart est le héros de ce film et que je l’ai trouvé... disons... « intéressant », j’ai emprunté au hasard Mr Smith goes to Washington, un film absolument génial et très actuel bien qu’il date de 1939. C’est comme ça que j’ai vu mon premier Frank Capra, un réalisateur dont le nom me faisait rêver... et qu’à ma plus grande honte j’ai longtemps confondu avec Frank Sinatra ! Là je me suis aperçu que James Stewart avait des faux airs de Nicholas Cage, que j’aime tant, qu’ils ont la même voix sensuelle... « Ah ! Si j’avais eu 20 ans en 1939... » (j'aurais 90 ans aujourd'hui!)
Il n’y a pas de hasard: je pensais aller voir State of Play en toute innocence... mais en remontant les méandres de mes envies cinéphiliques, je découvre que depuis le début, le film qui m’attendait au tournant, celui qui m’a profondément remuée, c’était le film de Frank Capra qui, comme son nom l’indique, se passe dans les couloirs du pouvoir de Washington, exactement comme State of Play. Ce film semblait m’attendre comme l’immense statue de Lincoln attendait l’arrivée providentielle de Jefferson Smith (James Stewart), pour remettre le sénat dans le droit chemin.
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