- Koi san, veux-tu m’aider?
Ce sont les premiers mots de Quatre soeurs de Junichirō Tanizaki dont je transporte les 889 pages partout avec moi. C’est aussi bon de le lire que de subir le supplice de Tantale de ne pas pouvoir le faire. Dans le bus je sais que je vais tellement être emportée par ma lecture que je referme mon livre plusieurs arrêts avant ma destination car je sais que je pourrais facilement oublier de descendre ! Pourtant au début je pestais contre les noms des soeurs Makioka – Tsuru ko, Youki ko, Tae ko, Satchi ko - et de leur fille et nièce Etsou ko, qui m’embrouillaient. Mais, très vite, le brouillard initial se dissipe et les personnages nous apparaissent clairement. Et voilà, on ne peut plus lâcher le livre. On ne peut pas dire que l’action y soit palpitante, mais j’aime cette attente imprécise, ces développements souterrains, discrets et doux, comme dans la vie. C'est beau, c'est drôle, c’est érudit, c’est émouvant...
Ce sont les premiers mots de Quatre soeurs de Junichirō Tanizaki dont je transporte les 889 pages partout avec moi. C’est aussi bon de le lire que de subir le supplice de Tantale de ne pas pouvoir le faire. Dans le bus je sais que je vais tellement être emportée par ma lecture que je referme mon livre plusieurs arrêts avant ma destination car je sais que je pourrais facilement oublier de descendre ! Pourtant au début je pestais contre les noms des soeurs Makioka – Tsuru ko, Youki ko, Tae ko, Satchi ko - et de leur fille et nièce Etsou ko, qui m’embrouillaient. Mais, très vite, le brouillard initial se dissipe et les personnages nous apparaissent clairement. Et voilà, on ne peut plus lâcher le livre. On ne peut pas dire que l’action y soit palpitante, mais j’aime cette attente imprécise, ces développements souterrains, discrets et doux, comme dans la vie. C'est beau, c'est drôle, c’est érudit, c’est émouvant...
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