En te cherchant
au seuil de la montagne je pleure
Au seuil de la mer et de l'herbe.
En te cherchant
au passage des vents je pleure
Au carrefour des saisons,
Dans le châssis cassé d'une fenêtre qui prend
Le ciel enduit de nuages
Dans un vieux cadre.
En attendant ton image
Ce cahier vide
Jusqu'à quand
Jusqu'à quand
Se laissera-t-il tourner les pages?
Accueillir le flux du vent et de l'amour
Dont la soeur est la mort
Et l'éternité
Son mystère qu'elle t'a soufflé
Tu devins alors le corps d'un trésor
Essentiel et désirable
Comme un trésor
Par qui la possession de la terre et des pays
Est devenue ce que le coeur accueille.
Ton nom est un moment d'aurore qui sur le front du ciel passe
- Que ton nom soit béni!
Et nous encore
Nous revoyons
La nuit et le jour
et l'encore.
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