J’aime le café et j’en bois tous les jours, mais de moins en moins. Hier, j’en savourais une tasse en face de la fac, il faisait froid et gris, quand le texto suivant d’une amie en vacances entre Singapour et Bali m’a cueillie: « Je déjeune après avoir acheté un Pashmina à Little India ». Mon imagination débordante n’a pu pourtant mettre aucune image sur ces mots-là... Tant mieux, les murs gris de la fac m’auraient semblé ceux d’une prison !
Ce hiéroglyphe décrit étonnamment ma journée d’aujourd’hui !
Je suis encore trop par monts et par vaux aujourd’hui pour vous « mander les balivernes de ce pays-ci » comme le dit Voltaire dans sa correspondance. L’antique Classique Larousse jauni, à la couverture violette poussiéreuse, à la suite de la lecture des « Lettres choisies » de l’ermite de Ferney me propose, comme exercice, de comparer « au point de vue de la correspondance, Voltaire et Cicéron ». Vaste projet ! Si je mentionne celles de Pline le Jeune, serais-je hors-sujet ? Mes corrections de copies d’hier ont visiblement déteint sur moi !
Je parlerai donc demain de ce qui me brûle les lèvres, de ce qui a réveillé chez moi – mais était-il assoupi ? - « l’esprit vif et leste de la joie », ce qui a renvoyé « aux funérailles la mélancolie », « cette pâle compagne » qui n’était point de ma fête lundi soir... mañana mañana donc... quand, pour quelques jours, ma vie ressemblera à cela :
1 commentaire:
ta conception du thé me rappelle celle des personnages de Barbara Pym, typiques Anglaises qui, à la fin d'une vente de charité ont besoin d'une cup of tea pour se remettre de toutes les émotions que le vicaire leur a procurées !!!!
Merci pour le clin d'oeil et bravo pour le dessin !!!
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