J’étais contente de quitter ma table de travail, mes petits découpages et mon parquet jonché de papiers froissés, pour aller prendre un bain de soleil sur la terrasse du Royal Festival Hall et sa vue sur la Tamise et puis au BFI voir un énième film chinois... J’avais vraiment beaucoup aimé Shower (2000) de Zhang Yang, et son Getting Home (2007), vu hier, était un touchant road movie. On en parle très bien ici et ici. Les paysages très contrastés, étaient magnifiquement filmés par – cerise sur le gâteau! – Yu Lik-wai (on reconnaît tout de suite sa signature) dont je parlais hier : les scènes près du barrage des Trois-Gorges, m’ont donné l’impression d’être devant un « marabout bout de ficelle » cinématographique, comme si le vénéré 余力为 s’était emmêlé les pinceaux et avait glissé des bobines de Still Life de Jia Zhang-ke dans le film de Zhang Yang !
A un moment de son périple, Zhao (parti de Shenzen près de Hong Kong, il ramène le corps de son ami dans son lointain village) croise une procession funéraire. Comme il a l’estomac dans les talons, il pleure des larmes de crocodile devant le cercueil dans lequel repose le corps d’un vieux Chinois, puis va se goinfrer au banquet. Soudain, un vieil homme s’avance et lui dit « je suis le type du cercueil ». Zhao est éberlué et croit voir un fantôme... nous aussi ! Mais je ne crois pas que Kiyoshi Kurosawa aurait eu peur devant cet affable apparition... C’était vraiment marrant.
J’ai fini le livre de Kurosawa sur sa passion pour les films d’horreur, qui m’a foutu la frousse quand même..., et je change d’humeur du tout au tout avec les souvenirs irrésistibles de Takeshi Kitano sur ses débuts de comique au cabaret Le Français de Asakusa ! Le Genji est toujours aussi gros !
A un moment de son périple, Zhao (parti de Shenzen près de Hong Kong, il ramène le corps de son ami dans son lointain village) croise une procession funéraire. Comme il a l’estomac dans les talons, il pleure des larmes de crocodile devant le cercueil dans lequel repose le corps d’un vieux Chinois, puis va se goinfrer au banquet. Soudain, un vieil homme s’avance et lui dit « je suis le type du cercueil ». Zhao est éberlué et croit voir un fantôme... nous aussi ! Mais je ne crois pas que Kiyoshi Kurosawa aurait eu peur devant cet affable apparition... C’était vraiment marrant.
J’ai fini le livre de Kurosawa sur sa passion pour les films d’horreur, qui m’a foutu la frousse quand même..., et je change d’humeur du tout au tout avec les souvenirs irrésistibles de Takeshi Kitano sur ses débuts de comique au cabaret Le Français de Asakusa ! Le Genji est toujours aussi gros !
*Luo Ye Gui Gen: Falling Leaves return to their roots (titre chinois de Getting Home), vieil adage chinois (chengyu)
1 commentaire:
Merci pour le clin d'oeil! ;)
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