Le printemps fut bientôt remplacé par l’été. Fleuri, dans un beau jour, alla se promener avec ses parents (...) dans un village voisin. Ils trouvaient sur la route, tantôt des blés verdoyants, qu’un vent léger faisait rouler en ondes, comme une mer doucement agitée, tantôt des prairies émaillées de mille fleurs. Ils voyaient de tous côtés bondir de jeunes agneaux, & des poulains pleins de feu faire mille gambades autour de leur mère. Ils mangèrent des cerises, des fraises, & d’autres fruits de la saison, & ils passèrent la journée entière à s’ébattre dans les champs.
L’Ami des Enfants d’Arnaud Berquin (1782)
C’est étrange, un 13 août, de se lever tôt, et d’aller travailler de son plein gré. Bien sûr, préparer le terrain pour l’année qui vient, la rendra d’autant plus agréable... mais je sature. Quand je regarde mes voisins d’autobus et leurs mines sérieuses, obligés d’aller au turbin, qui ont déjà dû épuiser leur "capital vacances" et qui n’ont plus que le pont de la fin août pour profiter de l'été et de ses plaisirs... j’ai envie de rebrousser chemin, de couper mon portable, et de disparaître. Alors ce soir, je me remets d’office en vacances pour quelques jours, sinon je sens que je vais déprimer. Mais personne ne se déplacera à la piscine de mon quartier pour me voir pleurer : « Est-ce que tout ça vaut la peine ? » Demain je serai la Michael Phelps de l’oisiveté, la paresseuse la plus titrée de la galaxie !
« N’est-il pas vrai, Fleuri, lui dit M. Gombault, (...) que l’été a aussi ses plaisirs ?
- Oh ! (...) je voudrais qu’il durât toute l’année ! » Et à la prière de son père, il écrivit encore ce souhait sur ses tablettes.
- Oh ! (...) je voudrais qu’il durât toute l’année ! » Et à la prière de son père, il écrivit encore ce souhait sur ses tablettes.
L’Ami des Enfants d’Arnaud Berquin (1782)
C’est étrange, un 13 août, de se lever tôt, et d’aller travailler de son plein gré. Bien sûr, préparer le terrain pour l’année qui vient, la rendra d’autant plus agréable... mais je sature. Quand je regarde mes voisins d’autobus et leurs mines sérieuses, obligés d’aller au turbin, qui ont déjà dû épuiser leur "capital vacances" et qui n’ont plus que le pont de la fin août pour profiter de l'été et de ses plaisirs... j’ai envie de rebrousser chemin, de couper mon portable, et de disparaître. Alors ce soir, je me remets d’office en vacances pour quelques jours, sinon je sens que je vais déprimer. Mais personne ne se déplacera à la piscine de mon quartier pour me voir pleurer : « Est-ce que tout ça vaut la peine ? » Demain je serai la Michael Phelps de l’oisiveté, la paresseuse la plus titrée de la galaxie !
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