« N’est-il pas vrai, Fleuri, lui dit M. Gombault, (...) que l’été a aussi ses plaisirs ?
- Oh ! (...) je voudrais qu’il durât toute l’année ! » Et à la prière de son père, il écrivit encore ce souhait sur ses tablettes.
- Oh ! (...) je voudrais qu’il durât toute l’année ! » Et à la prière de son père, il écrivit encore ce souhait sur ses tablettes.
L’Ami des Enfants d’Arnaud Berquin (1782)
C’est étrange, un 13 août, de se lever tôt, et d’aller travailler de son plein gré. Bien sûr, préparer le terrain pour l’année qui vient, la rendra d’autant plus agréable... mais je sature. Quand je regarde mes voisins d’autobus et leurs mines sérieuses, obligés d’aller au turbin, qui ont déjà dû épuiser leur "capital vacances" et qui n’ont plus que le pont de la fin août pour profiter de l'été et de ses plaisirs... j’ai envie de rebrousser chemin, de couper mon portable, et de disparaître. Alors ce soir, je me remets d’office en vacances pour quelques jours, sinon je sens que je vais déprimer. Mais personne ne se déplacera à la piscine de mon quartier pour me voir pleurer : « Est-ce que tout ça vaut la peine ? » Demain je serai la Michael Phelps de l’oisiveté, la paresseuse la plus titrée de la galaxie !
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