mardi 12 août 2008

I love London

Je veux rester libre.
Ouvrir un salon de thé à Meitanba.
Habiter à la campagne.
Voyager quand je veux et continuer à faire ce que j'aime.

Zhou Shuguang dans Le zèle du blogueur (ICI)

Les choses les plus simples, les plus naturelles, les plus essentielles, pourquoi faut-il tant se battre (et certains, comme Zhou Shuguang, plus que d’autres) pour les obtenir et les vivre? C’est la chose qui me révolte le plus dans ce monde absurde.

C’est un sentiment étrange : je me sens vraiment Londonienne, solidaire de ses autres habitants et pleine d’affection pour cette ville, quand je vois, de l’extérieur, les autres Londoniens faire des choses « que les Londoniens font » ! C’est alambiqué comme phrase mais c’est un sentiment très difficile à cerner. Par exemple, traverser la City à la fermeture des bureaux et observer les employés de bureau se rendre au pub en bande joyeuse ou se précipiter dans le métro un journal du soir à la main, et savoir que demain cela recommencera... cela me fait chaud au coeur. Ou bien j’aime traverser le West End un vendredi soir, quand les pubs, les restaurants, les brasseries, sont pleins à craquer, quand la foule turbulente se détend au début du week-end, quand les théâtres sont assaillis et que les videurs des boîtes de nuit ne savent plus où donner de la tête... tandis que je regagne mon quartier si calme avec le sentiment que tout tourne rond... En fait, c’est parce que je ne fais pas toutes ces choses que je suis Londonienne. J’ai l’impression que je ne m’identifie plus du tout à un pays, une culture, une langue, mais à une ville qui contient un peu du monde entier.

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