D’un côté, les douces et chaudes journées d’été, avec leurs chemins de traverse que l’on n'en finit pas d’arpenter, de découverte en découverte, « le coeur léger et le bagage mince » comme dit la chanson. Où que l’on soit, même au coeur d’une ville, on est comme assis au bord d’une grève à contempler l’horizon, se laissant bercer par le murmure de l’eau. On n’en fait qu’à sa tête, libre de pousser son chemin où l’on veut, une vraie herbe folle qui oublie peu à peu l’autre côté de la barrière, la vie réglée au cordeau, les horaires fixes, et les responsabilités à venir. Aujourd’hui, je suis dangereusement en équilibre sur cette barrière, que je voudrais aussi infranchissable que le mur d’Hadrien. J’aurais dû chiper quelques pierres au British Museum dimanche dernier !
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