jeudi 10 juillet 2008

Deluctando Monemus

Le Prince Genji fait du gringue à Frances Burney. Quel culot vu les neuf siècles qui les séparent ! Mais la gente demoiselle ne s’en laisse pas compter. Je veux bien que l’amour ne connaisse pas de frontières, mais bon, là, il est un peu trop optimiste ! Mais c’est aussi dans mon esprit que ces deux là jouent des coudes !
En ce moment, je lis la passionnante biographie de l’écrivain Frances Burney (qu’on appelle aussi Madame D’Arblay car elle s’est mariée avec un Français fuyant la Révolution). C’est un livre qui vous prend et ne vous lâche plus. Un vieux livre poussiéreux, déniché au fond d’une bibliothèque. Très bien écrit et documenté. Je revisite, à travers elle, la fin du dix-huitième siècle en Angleterre et en Europe. J’y croise des personnages historiques tels que le célèbre comédien David Garrick, ou John Newbery (dont j'ai fait mienne la devise: Deluctando monemus - S’instruire en s’amusant), Arnaud Berquin et surtout Anna Laeticia Barbauld, qui tous ont écrit ou édité les premiers manuels pour l’éducation des enfants (je passe souvent, en allant chez C. près de la Newington Green Chapel, où le mari d’Anna officiait à partir de 1802. Je vais aller voir si la plaque lui rendant hommage s’y trouve toujours), ou le distingué Henry St John, Vicomte Bolingbroke, ou bien encore Samuel Jonhson.
Ensuite, le sort en est jeté : ce sera le Dit du Genji. Mais pas avant quelques semaines car le livre sur Fanny Burney est trop intéressant, foisonnant de connaissances, et je le lis très doucement...

Quel lapsus ci-dessus! Valide vide... qui en dit long sur ce que je pense du personnage!

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