C'est le plus ancien jamais découvert à Paris. (...) Ce site, qui date du mésolithique (12.000-6.000 ans avant J.-C.), a été occupé par des chasseurs-cueilleurs (...). Les peuples vivant à cette époque étaient nomades et chassaient le cerf, le sanglier ou le chevreuil. La présence d’un foyer laisse entendre que les hommes du mésolithique ont bivouaqué à cet endroit. Les populations du mésolithique ont vécu après la disparition du mammouth et du renne, dans un paysage tempéré où la forêt a remplacé la steppe glaciaire. (ICI)
Après I am Legend de Francis Lawrence, dans la salle, c’était l’hilarité générale : personne n’avait cru une seule seconde aux ridicules monstres zombis du film. En sortant du cinéma je me retrouvais dans la nuit effervescente de Tokyo. De l’ascenseur transparent qui glisse lentement le long de la façade, je venais d'avoir sous les yeux, à perte de vue, un panorama de néons multicolores, de gratte-ciels aux formes improbables qui scintillaient dans la nuit hivernale, et, plus bas, j’avais aperçu des dizaines de petites silhouettes qui pressaient le pas pour ne pas rater le dernier métro. La vision d’horreur du film moraliste s’était progressivement dissipée pour faire place au tournis de faire partie, l’espace d’une nuit, de la foule animée de Shibuya.
Après I am Legend de Francis Lawrence, dans la salle, c’était l’hilarité générale : personne n’avait cru une seule seconde aux ridicules monstres zombis du film. En sortant du cinéma je me retrouvais dans la nuit effervescente de Tokyo. De l’ascenseur transparent qui glisse lentement le long de la façade, je venais d'avoir sous les yeux, à perte de vue, un panorama de néons multicolores, de gratte-ciels aux formes improbables qui scintillaient dans la nuit hivernale, et, plus bas, j’avais aperçu des dizaines de petites silhouettes qui pressaient le pas pour ne pas rater le dernier métro. La vision d’horreur du film moraliste s’était progressivement dissipée pour faire place au tournis de faire partie, l’espace d’une nuit, de la foule animée de Shibuya.
Hier, attablée devant une piña colada bien fraîche, j’ai comparé l’ébriété naturelle que donne le bonheur, à celle que procure l’alcool, qui s’évapore sans laisser de traces mémorables. Je venais de voir Wall-E de Andrew Stanton. Ce petit robot amoureux transi m’a tapé sur le système. Quand dans une décharge il trouve une bague en diamant et préfère en conserver l’écrin plutôt que le bijou, c’était parti pour une critique pas très drôle et cliché des travers de notre société : on est foutu on mange trop, on pollue trop, on est cupides, et nous finirons tous comme les moutons de Panurge. Pauvres humains, pour qui tout ce qui brille vaut de l’or, qui passent leur vie dans les centres commerciaux à remplir d’énormes chariots de bouffe grasse ! Ce qui vous pend au nez c’est carrément l’Apocalypse, c’est de devenir plus robot que les robots eux-mêmes, d’obèses couch potatoes à la cervelle de moineau, s’empiffrant de hamburgers et de milk-shakes, les yeux rivés sur une télé trash, ayant oublié ce qu’était l’amour, la danse, un brin d’herbe, et qui croient que les pizzas poussent sur les arbres. Battez votre coulpe car regardez la Terre, ce dépotoir, vidée de ses habitants, recouverte de déchets : le ciel est rouge, l’air est contaminé etc etc... Et bien entendu, pour nous faire encore plus froid dans le dos, on nous refait le coup de la Statue de la Liberté dans La Planète des Singes en nous montrant les ruines encore fumantes de bâtiments célèbres... Oh la la... Serveur ! Une autre piña colada s’il vous plaît !
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