Ariake est un lieu qui se trouve sur l’île d’Odaiba, elle-même située dans la baie de Tōkyō. Pour s’y rendre il suffit d’emprunter la Yurikamome, ligne que parcoure un train automatique, et de traverser l’île entière.
C’est un no man’s land, à l’opposé de la partie animée de l’île, face à Tokyo, qui s’étend au pied du Rainbow Bridge. 
Il n’a rien en commun avec le paysage que l’on aperçoit sur l’autre rive.
Quelle raison aurait-on d’y aller ? 
On a asséché ces terres pour y installer entreprises et immeubles d’habitation, mais les fonds semblent avoir manqué et tout être resté au stade de projets.
En regardant ces terres laissées à l’état de friches, j’ai pensé à ces archéologues qui utilisent des photographies aériennes pour déceler les traces de villages gallo-romains ou de tombes mérovingiennes dont seule la végétation a gardé le souvenir.
Moi, ce que je déchiffre à la surface des champs brûlés d’Ariake, ce sont les traces d’un de mes films fétiches et l’histoire de son tournage.
Ici, le réalisateur a fait un travelling...
Ici, la victime a été retrouvée noyée... mais est-ce l’inspecteur Yoshioka qui l’a tuée ?
Ici, le fantôme en robe rouge a poursuivi le détective vert de peur, en poussant son cri perçant qui donne son titre au film... 
Ici se trouvaient la roulotte des acteurs... il faisait si froid entre deux prises! 
Non, il ne s’agit pas d’un Zorro à la sauce japonaise que l’on a tourné à Ariake, mais Sakebi (Rétribution) dont le réalisateur est Kiyoshi Kurosawa que j’ai vu cet été pour mon plus grand bien..
Il n’a rien en commun avec le paysage que l’on aperçoit sur l’autre rive.Quelle raison aurait-on d’y aller ? On a asséché ces terres pour y installer entreprises et immeubles d’habitation, mais les fonds semblent avoir manqué et tout être resté au stade de projets.En regardant ces terres laissées à l’état de friches, j’ai pensé à ces archéologues qui utilisent des photographies aériennes pour déceler les traces de villages gallo-romains ou de tombes mérovingiennes dont seule la végétation a gardé le souvenir.Moi, ce que je déchiffre à la surface des champs brûlés d’Ariake, ce sont les traces d’un de mes films fétiches et l’histoire de son tournage.Ici, le réalisateur a fait un travelling...Ici, la victime a été retrouvée noyée... mais est-ce l’inspecteur Yoshioka qui l’a tuée ?
Ici, le fantôme en robe rouge a poursuivi le détective vert de peur, en poussant son cri perçant qui donne son titre au film... Ici se trouvaient la roulotte des acteurs... il faisait si froid entre deux prises! Non, il ne s’agit pas d’un Zorro à la sauce japonaise que l’on a tourné à Ariake, mais Sakebi (Rétribution) dont le réalisateur est Kiyoshi Kurosawa que j’ai vu cet été pour mon plus grand bien.. 
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