Que faire un dimanche à Tours? Après le déjeuner, en mettant le nez dehors, on s’aperçoit que si tous les magasins sont fermés, cela n’empêchent pas des badauds de faire du lèche-vitrine... Mais quand on sait que l’on ne sera pas là quand les magasins seront ouverts, il ne nous reste que deux solutions pour échapper à la Druckerisation de la télé: marcher jusqu’au bout de la rue Nationale pour se balader au bord de la Loire, et/ou aller au cinéma.Je jouais de malchance car ce dimanche-là il n’y avait aucun film à voir, ou du moins que j’avais envie de voir. Je suis quand même allée aux Studio, en pèlerinage, tout près de la cathédrale et du musée. J’ai vu un dessin animé franco-irlandais: Brendan et le Secret de Kells de Tomm Moore, très beau mais dont je ne garde aucun souvenir, dans une salle remplie d’enfants sages, répondant aux doux noms de Marcel, Gaspar, Arsène... coachés par des mères poules en Prada et en lunettes noires Christian Dior.J’aime bien aller aux Studio par la rue de la Scellerie et passer devant le Grand Théâtre, des antiquaires, des boutiques de vêtements chics, de petits restaurants et des pâtisseries aux gâteaux appétissants. Elle débouche sur un petit square sur lequel donne le musée des Beaux-Arts. Les Studio sont rue des Ursulines, et pour y arriver il faut longer le rempart gallo-romain.
Je ne sais pas pourquoi mais, à chaque fois que j’emprunte cet itinéraire, je me mets à imaginer ce qui ce serait passé si je n’étais pas restée à Londres, si j’étais revenue au bout de mes 9 mois d’assistanat... J’aimerais vraiment savoir ce que serait ma vie aujourd’hui si un soir de novembre 1987 je n’avais pas traversé Clissold Park à Stoke Newington en rentrant chez moi, si le coucher de soleil sur la vieille église en bordure du parc ne m’avait pas autant émerveillée et donné envie de rester en Angleterre...
Je ne sais pas pourquoi mais, à chaque fois que j’emprunte cet itinéraire, je me mets à imaginer ce qui ce serait passé si je n’étais pas restée à Londres, si j’étais revenue au bout de mes 9 mois d’assistanat... J’aimerais vraiment savoir ce que serait ma vie aujourd’hui si un soir de novembre 1987 je n’avais pas traversé Clissold Park à Stoke Newington en rentrant chez moi, si le coucher de soleil sur la vieille église en bordure du parc ne m’avait pas autant émerveillée et donné envie de rester en Angleterre...
Après la séance, je me suis promenée sur les bords de la Loire avant de redescendre la rue Nationale avec ses devantures fermées. En rentrant, l'horripilant Drucker était encore à la télé... et je l'ai regardé jusqu’au bout !
2 commentaires:
j'ai laissé un message hier mais ça n'a pas du marcher. Je disais donc ce tour de Tours me donne envie de faire le détour par cette ville où je fus si heureuse et si malheureuse en tout cas si confuse. Il y a 25 ans que je n'y ai pas mis les pieds, que je traverse le pont sur l'autoroute et sur la Loire à droite ou à gauche Marmoutier , à droite ou à gauche le quai où j'ai habité chez un monsieur lLéclaircie qui peignait des Gauguin maladroits. Merci pour ces images. la prochaine fois je le fais mon Tour(s.)
(je me demande qui choisit les lettres des mots à vérifier quand on enregistre un commentaire, celui d'aujourd'hui on se demande à qui il s'adresse)
Il y a 25 ans je vivais a Tours! Contente que cela te donne envie d'y retourner. J'aimerais y aller pendant l'ete, peut-etre parce que c'est a cette epoque que j'etais la plus libre quand j'y vivais.
Enregistrer un commentaire