lundi 24 novembre 2008

Où es-tu quand je ne te vois ?

Dans mon enfance ils s’appelaient l’Olympia, le Rex, le Lynx, le Lutetia, et le Rialto. Dans mon adolescence le Caméo et les Studios. Aujourd’hui ils se nomment le Rio ou le Curzon Soho... Pourquoi les noms des cinémas se terminent-ils si souvent en « o » ? Mystère et boule de gomme !
De tous les cinémas de Tokyo que j’ai fréquentés - le Toei, le Picadilly, le Palace, le Rise, le Quinto et « Le Cinema » à Shibuya ; le Togeki à Higashi Ginza ; le Mediage à Odaiba ; le Cine Libre et le Shin Bungeiza à Ikebukuro ; le Yebisu Garden à Ebisu ; le Toho à Roppongi Hills... j’ai un faible pour le Cinema Angelica où je n’ai pourtant jamais mis les pieds. Ayant écumé toutes les autres salles, il ne me restait plus sur ma liste que La reine des neiges de Lev Atamanov (1957). Malgré tous mes efforts, je n’ai jamais pu le trouver. Il avait fini par me faire penser au château enchanté du Roi Pêcheur, tel que le décrit vers 1180 Chrétien de Troyes dans Perceval ou le Conte du Graal. Ce cinéma de Shibuya n’a rien à envier au Palais Aventureux de Carbonek qui abrite le Graal, qui n’apparaît qu’aux preux chevalier pour s’évanouir comme par enchantement dès qu’ils s’en éloignent. Je n’étais peut-être pas assez angélique pour en franchir le seuil..

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