Quel week-end bizarre ! J’ai tout fait à moitié. Comme le temps, qui a hésité entre le froid le plus vif, la pluie la plus drue et le soleil le plus éclatant. J’ai dormi la plupart du temps comme si je devais récupérer des heures de sommeil. J’ai travaillé par à-coups et sans rien finir. J’ai eu des moments très joyeux et d’autres où j’étais vraiment très en colère. Au moment où j’écris ceci, la nuit résonne d’un grondement continu, celui des fusées du feu d’artifice de Highbury Fields. On ne finit pas de célébrer Halloween et Guy Fawkes. Même en me contorsionnant, je ne vois rien de chez moi et c’est dommage : j’aurais bien étrenné la fonction « feu d’artifice » de mon appareil photo! Chaque année, à la même époque, je me souviens que je ne suis allée qu’une fois à ce feu d’artifice et il y a fort longtemps, avec David et ses deux petites filles, Nelly et Jessica. Il avait plu et nous pataugions dans la boue. Je ne sais plus si Lotta, leur jeune fille au pair suédoise, avait déjà débarqué dans notre vie. Mine de rien, Lotta et moi nous connaissons depuis au moins 15 ans déjà. On ne s’est pas vues depuis 4 ans environ, peut-être plus, et elle vient à Londres dans une semaine.
J’aime ces amitiés qui ne peuvent se faner et que la distance renforce. Je peux dire qu’une de mes plus chères amies vit en Malaisie. Je n’ai de nouvelles d’elle qu’espacées et succinctes, et peut-être même ne la reverrais-je jamais. Et pourtant je sais que si ce bonheur arrivait, nous reprendrions le fil de nos conversations comme si de rien n’était. Il en est de même avec J. qui pourtant ne vit pas très loin de Londres, mais dont l’emploi du temps est souvent incompatible avec le mien. Et même avec G. qui vit à 5 minutes de chez moi. Et c’est tant mieux car c’est une vraie joie de les revoir, un vrai feu d’artifice.
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