Herbier

Je n’ai pas trop aimé Parlez-moi de la pluie d’Agnès Jaoui. Je m’y suis ennuyée, ça ne décollait pas, et les personnages m’ont laissée totalement froide. Dommage. Quant à The Warlords, j’ai eu la flemme d’y aller. J’ai préféré rentrer écouter Dante, le dernier magnifique CD d’Abd al Malik, dont cette chanson en particulier me fait monter les larmes aux yeux (ICI).
En circulant dans la ville, je me sens attirée par les squares et leurs arbres. Surtout par leurs beaux manteaux d’automne moi qui, de nouveau, rechigne à m’en acheter un, ce qui m’attire la sempiternelle question : « Tu n’as pas de manteau ? Tu n’as pas froid ? ». Bizarrement non.

C’est vraiment la première fois que – blog et appareil photo oblige - je suis la progression de la saison presque au jour le jour et que je remarque que les arbres du square ne sont pas tous les mêmes - je me suis promis de chercher leurs noms - , que leurs feuilles ont des formes et, à l’automne, des couleurs très différentes. Quelles belles superpositions cela fait : jaune vif et vert tendre, beige et vermillon...

Puis, hier soir, prenant mon courage à deux mains, j’ai commencé à regarder Charisma de Kiyoshi Kurosawa (1998) dont voici le résumé : Un mystérieux inspecteur de police va atterrir au milieu d'un groupe d'individus plus féroces les uns que les autres, dans une forêt en voie de dépérissement. Tous ont des raisons de vouloir abattre un arbre à l'aura malfaisante. Tous ? Il reste un espoir, incarné par un jeune esprit rebelle, mais dont la résistance semble inutile. L'inspecteur subira progressivement l'emprise de cet arbre aux ressources illimitées et au charisme vital (la suite ICI).

Je n’ai pas pu finir de regarder le film, mais j’espère qu’il ne va pas me faire crever de peur et m’empêcher, à l’avenir, de déambuler admirative parmi les arbres des parcs londoniens!