Quand finiront les feux d’artifice? Les nuits pluvieuses ayant empêché l’écoulement des stock de pétards, certains en profitent pour rattrapper le temps perdu.
Plus la date fatidique de mon départ approche, plus Tokyo s’immisce dans mes rêves. Cette nuit j’ai rêvé que je marchais pied-nus dans la rue. Je ne m’en apercevais qu’au moment de prendre le métro. Mes pieds se souviennent plus du Japon que mes yeux... je ne sais pas si c’est tout à fait vrai, mais ce serait bien si cette fois-ci cette partie de mon corps se faisait oublier !
Mon objectif, en ce dimanche grisâtre, c’est de faire place neuve, de tout ranger, tout nettoyer, et de me débarrasser de tout ce dont je n’ai plus besoin. J’aimerais ne m’arrêter que quand j’ai le sentiment que demain sera un nouveau départ. C’est exactement ça : mettre les pendules à l’heure et les compteurs à zéro. Je sais que c’est illusoire, mais l’impression me suffirait.
Je dois le faire exprès en fait : j’organise le désordre, je pousse dans les coins, je cache sous les tapis, je planque dans les placards, et j’attends le jour où je me sens envahie par les amoncellements de livres et les piles de documents, où les assiettes manquent de s’écrouler. Et ce jour où j’envoie tout valser, c’est la fête !
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