Au début, je ne devais rester que quelques mois à Londres. Dès que j’ai su que mon séjour se prolongerait – au delà de 2008, qui l’aurait cru ? - , au compte gouttes, insensiblement, les livres se sont mis à garnir mes rebords de fenêtre d’abord, puis les moindres recoins des lieux où j’ai vécu. C’est petit chez moi et c’est tant mieux. Et comme ce que j’ai le plus ce sont des livres, ils font régulièrement les frais de mes besoins d’espace. Bizarrement je n’ai jamais eu de bibliothèque ou de vraies étagères où les entreposer. Qui pourrait soupçonner toutes ces piles de bouquins tapis dans un placard que je ne peux atteindre qu’en plongeant dedans tête la première ? Ils ont un point commun : ils ne sont ni japonais ni chinois car ceux-ci sont les chouchous du moment et s’ils s’amoncèlent, c’est sous mes yeux qui les couvent tendrement.
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