Comme j’écoute les infos sur une chaîne de radio française, il m’arrive souvent d’appliquer les prévisions météorologiques qu’on y donne pour Paris, à la capitale anglaise. Si je vois le soleil par ma fenêtre et que de l’autre côté de la Manche on annonce des orages, je vais prendre mon parapluie. S’il pleut à Londres et que le soleil brille à Paris, j’hésite à glisser cet encombrant accessoire dans mon sac.C’est ainsi que l’Angleterre et la France cohabitent en moi, vivent ensemble, se chevauchent, se combattent, et se réconcilient. Mais le médiateur entre ces deux rivaux légendaires, le coin glissé pour éviter qu’ils ne s’emboîtent parfaitement, c’est le Maroc. Dans mon esprit, le ciel du Maroc reste immuablement au beau fixe - même si je me souviens des jours de pluie à Casablanca et d’Ifrane sous la neige. C’est le vrai temps idéal, vers lequel il faut toujours tendre. Alors qu’il pleuve ou qu’il vente au dessus de ma tête, m’importe en fait peu.
Aujourd’hui il pleut sur Londres, contre toute attente. Adieu les 17 degrés de la veille, les sandalettes et les épaules dénudées. Aujourd’hui, les allées de Hyde Park doivent ressembler à celles du Jardin du Luxembourg un glacial dimanche de mars.
5 commentaires:
que c'est beau ces images
Merci! Mais pas a les prendre car on gelait!
La musique des kiosques résonnent en moi. Le MIEN fut pris en photo un soir d'été sous des soleils d'été. Passe au magaZin
Mais comment ne pourrais-je pas passer au magazin, voyons! C'est une etape obligatoire de mes journees!
Même petit plaisir depuis Bruxelles, on sourit en entendant parler des bouchons parisiens, bien à l'abri. Mon petit doigt me dit qu'il va quand même y avoir des gâteaux ce week-end... Comme quoi, il ne faut jamais désespérer ! Douce après-midi !
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