vendredi 16 avril 2010

Matt et Leonardo

Dans ses premiers films je n’aimais pas Matt Damon. Sa tête ne me revenait pas. Mais depuis qu’il a incarné Jason Bourne, c’est différent. Dans Green Zone il est fantastique. Que l’on puisse faire un film sur/contre la guerre en Irak, alors qu’elle a encore lieu, c’est déjà quelque chose d’incroyable. Je crois que si l’acteur principal n’avait pas été Matt Damon, je ne serais pas allée voir ce film de guerre (qui est, en dépit de son sujet brûlant, très sobre et intelligent). Mais Matt Damon a tellement l’air de savoir ce qu’il fait, que je m’identifie à lui et que je traverse le film sans trop de dégâts (comprendre: en regardant presque toutes les scènes et sans me boucher les oreilles). Quant à Leonardo DiCaprio, il est vraiment bien dans Shutter Island. A la fin du film, l’espace d’une seconde, je m’en suis voulu de l’avoir vu tellement il est éprouvant à regarder. Et la seconde suivante on se rend compte que c’est un film splendide. Je ne fréquente plus aussi assidûment le British Film Institute, je n’ai pas vu un bon film espagnol, japonais (vivement le nouveau Kitano) ou chinois depuis belle lurette, et les films français potables il n’y en a pas eu ici depuis des mois, et il n’y en a pas des masses de toutes façons... Je m’aperçois que les derniers films que j’ai vraiment attendus et aimés sont américains et spectaculaires. Il y a toute une rétrospective Agnès Varda au BFI, dont je fais la pub auprès de mes étudiants, mais s'ils savaient qu'en vérité, je n’ai qu’une hâte : que sorte Wall Street : Money never sleeps de Oliver Stone (plus qu’une semaine à attendre!)

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