Avec quelle force il s’est soudain élevé vers le ciel, ce corbeau du Hampshire ! Il nous faisait regretter de ne pas avoir d’ailes, « deux petites ailes, d'une blancheur nuancée de l'incarnat du coeur d'une rose » dont on voit « palpiter l’extrémité délicate, qui jamais ne repose » celles que l’on trouve « aux épaules du dieu volage » (Cupidon), comme je viens de le lire dans L’Âne d’Or d’Apulée. Il nous donnait envie de redresser les épaules, d’aller droit au but, de faire preuve de volonté. Quand j’entends parler de ce nuage de cendres, de tous ces gens coincés, faute d’ailes, au quatre coin du monde, je pense à la liberté de ce corbeau.
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