samedi 14 mars 2009

La crème de la crème

Chaque fois que je vois le jardin du temple Tenryû-ji, la composition des pierres autour de la cascade plonge dans l’ombre tandis que la zone autour du pont de pierre et des roches dressées dans l’étang se détache dans la clarté. La rive où je me trouve est une plage lumineuse, tapissée de sable blanc.
Les quatre saisons de Kyôto de Kaii Higashiyama
Puisque je suis à Arashiyama, je vais y rester encore un peu. Après la promenade à bord du Tokkoro, je suis allée au Tenryû-ji, un ancien palais devenu temple en 1339 sous le règne du Shogun Ashikaga Takauji.
Je me souviens très bien de l’allée de gravier, des marches de pierre et du jardin que l’on attribue à Muso Soseki, avec le Mont Arashi en toile de fond.En faisant le tour des jardins et des différents pavillons, sur mon chemin, j’ai croisé une famille de Français. Il n’y avait que nous, alors on s’est souri.J’ai eu l’impression ici de voir la plus ancienne salle de cinéma du monde !Malgré toutes les beautés dont regorge Arashiyama, il y en a une, bien contemporaine celle-là, pour laquelle je me lèche encore les babines, et qui, à elle seule, justifierait une autre visite au Tenryû-ji... En sortant du temple, j’ai soudain eu envie de crème onctueuse. Une envie soudaine et dévorante que ma gourmandise légendaire ne s’explique pas. Il devait y avoir quelque chose dans l’air... Comme je voulais aller au Rakushisha, j’ai attendu le bus, tout en jetant un coup d’oeil de l’autre côté de la rue... et j’ai aperçu, comme en songe, la boutique ci-dessus où l’on m’a servi la crème la plus délicieuse que j’aie jamais mangée. On aurait dit une de ces crèmes pour le visage ou le corps si veloutées que l’on a envie d'en manger. Ici c’était le contraire, quelle aubaine! J’ai savouré ma crème miraculeuse, ma corne d’abondance, en priant que le bus n’arrive pas trop vite. Je n’ai plus jamais retrouvé une telle boutique, ni à Kyoto, ni Tokyo, ni ailleurs... C’était peut-être un mirage...
Le bus est arrivé, et je suis allée me perdre vers le Rakushisha, ce que j’ai raconté ici.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Coucou!

Oui, je me souviens de la fameuse crème que tu voulais tant! Tu me l'avais raconté...Et tu n'en a plus retrouvé ailleurs au japon??!

Bisous Agnes^^

Lily

Agnès a dit…

Non... c'etait un mirage je crois!