C’est en revenant d’une très jolie soirée que j’ai appris la mort d’Alain Bashung. Ça m’a rendue très triste mais je n’ai pas été surprise, tant cet artiste est associé dans mon esprit à des situations contrastées, à des souvenirs doux-amers, comme celui-ci :
J’ai d’abord cru que ça se passait en 1980 : si j’étais dans ce bus, c’est que je venais de Joué-lès-Tours, et que j’allais assister à mes cours au Lycée Grandmont. Mais ce n’est pas possible, l’album Pizza est sorti en 1981, et j’habitais alors à Tours. Donc ce devait être en revenant de chez ma copine Isabelle, qui vivait aux abords du Parc Grandmont, que j’écoutais cet album de Bashung dans le bus. Sauf que je n’ai eu de walkman que l’année suivante. Il avait coûté 600 Francs, je m'en souviens, une somme qui me paraissait mirobolante. Si je n’avais pas de baladeur, c’est que je devais me chanter les chansons de cet album que je connaissais par coeur... mais quoi de plus banal que d’avoir des chansons qui nous trottent dans la tête ?
Comment expliquer que ce souvenir de 30 ans surgisse dès que j’entends le nom d’Alain Bashung ? Peut-être parce que, à l’époque, ces chansons étaient l'une des seules sources de plaisir, le seul espace de liberté et d'espoir que j’avais ? Si c'est le cas, quel bonheur ai-je dû éprouver ce jour-là pour que je m'en souvienne aussi fort!
J’ai d’abord cru que ça se passait en 1980 : si j’étais dans ce bus, c’est que je venais de Joué-lès-Tours, et que j’allais assister à mes cours au Lycée Grandmont. Mais ce n’est pas possible, l’album Pizza est sorti en 1981, et j’habitais alors à Tours. Donc ce devait être en revenant de chez ma copine Isabelle, qui vivait aux abords du Parc Grandmont, que j’écoutais cet album de Bashung dans le bus. Sauf que je n’ai eu de walkman que l’année suivante. Il avait coûté 600 Francs, je m'en souviens, une somme qui me paraissait mirobolante. Si je n’avais pas de baladeur, c’est que je devais me chanter les chansons de cet album que je connaissais par coeur... mais quoi de plus banal que d’avoir des chansons qui nous trottent dans la tête ?
Comment expliquer que ce souvenir de 30 ans surgisse dès que j’entends le nom d’Alain Bashung ? Peut-être parce que, à l’époque, ces chansons étaient l'une des seules sources de plaisir, le seul espace de liberté et d'espoir que j’avais ? Si c'est le cas, quel bonheur ai-je dû éprouver ce jour-là pour que je m'en souvienne aussi fort!
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