je demeure dans les images et les lance à la volée.
Je vis dans mes souliers, je marche la terre.
Daniel Danis, Bled, Fictions/Enfantines, France Culture, 11.01.09 (17h30)
Je vis dans mes souliers, je marche la terre.
Daniel Danis, Bled, Fictions/Enfantines, France Culture, 11.01.09 (17h30)
La photo du dessus a été prise à Hase, le jour de Noël. Je sortais du Kotoku-in Jyosen-Ji où je venais de voir le Grand Bouddha et je retournais à la gare de Hase prendre le train pour Enoshima en longeant la côte. Avec une idée fixe: voir la mer.
J’avais laissé derrière moi un couple de Français qui se disputaient : lui faisait semblant de tenir la statue géante dans la paume de sa main et elle tentait de le photographier dans cette pose. « Plus à droite » disait-elle. « A Ma droite ou à TA droite ?! » vérifiait-il en s’énervant. Et le ton montait. En chemin pour la gare, j’ai dépassé une famille d’Anglais, chargée de paquets. La fille a lancé : « On fait quoi ? On retourne à Tokyo faire du shopping ? » J’ai accéléré le pas.
La photo du dessous a été prise sur une plage à Odaiba, le 28 décembre. Je n’ai jamais vu autant de minuscules chiens, tout pomponnés et emmitouflés dans de jolis manteaux. On les serre contre soi, on les câline, on s’extasie devant leurs mimiques. Ils ne toucheront pas le sable de la plage. Je pense que c’est ce jour-là que j’ai fini par aller voir 252-Seizonsha Ari (252- Signal of life) de Nobuo Mizuta, qui ne vaut que pour les effets spéciaux des 10 premières minutes : un Tsunami dévaste Tokyo dont Odaiba – en première ligne. On voit le cinéma où je suis assise emporté par la vague dévastatrice. J’ai rarement eu aussi peur de ma vie ! Un vrai malaise. En sortant du film, pour me remettre de mes frayeurs, je me suis acheté quelques paires de boucles d’oreille...
La photo du dessous a été prise sur une plage à Odaiba, le 28 décembre. Je n’ai jamais vu autant de minuscules chiens, tout pomponnés et emmitouflés dans de jolis manteaux. On les serre contre soi, on les câline, on s’extasie devant leurs mimiques. Ils ne toucheront pas le sable de la plage. Je pense que c’est ce jour-là que j’ai fini par aller voir 252-Seizonsha Ari (252- Signal of life) de Nobuo Mizuta, qui ne vaut que pour les effets spéciaux des 10 premières minutes : un Tsunami dévaste Tokyo dont Odaiba – en première ligne. On voit le cinéma où je suis assise emporté par la vague dévastatrice. J’ai rarement eu aussi peur de ma vie ! Un vrai malaise. En sortant du film, pour me remettre de mes frayeurs, je me suis acheté quelques paires de boucles d’oreille...
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