Zuihitsu ou "notes au fil du pinceau", comme en composaient les gentes dames de la cour de Heian au Japon, aux environs de l’an 1000: « J’ai rassemblé des notes sur les événements qui s’étaient déroulés devant mes yeux et sur les réflexions que j’avais faites en mon âme » (Sei Shōnagon dans Notes de chevet)
mardi 30 novembre 2010
Ouvrons les archives
lundi 29 novembre 2010
Où vas-tu Benedict?
dimanche 28 novembre 2010
Laurence Orson Welles Olivier
samedi 27 novembre 2010
La dinde de la farce
(Les photos de ce billet ont été prises dans une des musées les plus fantasques : le Pitt Rivers Museum d’Oxford)
vendredi 26 novembre 2010
Quel Amboise!
John Evelyn, 2 mai 1644
J'aurais aimé visiter Amboise avec John Evelyn ou Henry James... [ici] et [ici]. Surtout avec John Evelyn [ici]. La première fois où je suis allée à la National Portrait Gallery, j’avais acheté une reproduction de ce portrait. Je l’ai encore. Je ne savais rien de sa vie fascinante, et je n’avais pas encore lu les milliers de page de son célèbre journal. Son visage, sa chemise, me plaisaient. Il devait représenter pour moi cet Anglais que j’avais entrevu dans les romans étudiés à la fac... Aujourd’hui – et je le vérifie à chaque fois – on ne vend plus cette carte au magasin du musée. L’ont remplacée les portraits de la famille royale et des vedettes de rock. Le chargé du marketing ne peut s’imaginer qu’il y a parmi les visiteurs une fan de John Evelyn, diplomate et diariste du XVIIe siècle, qui possédait du côté de Greenwich, un des plus vastes jardins d’Europe, et qui, en 1644, visita le Val de Loire.
jeudi 25 novembre 2010
Dans un mois...
J’aurai remisé au placard ma panoplie de prof, j’aurai regardé pour une dernière fois mes emails, j’aurai fait un grand ménage d’hiver chez moi, et toutes mes cartes de Noël auront été expédiées à temps.
Alors je profiterai de mes vacances à fond.
Le matin, je me lèverai tôt pour écrire (un article pour une revue universitaire). Aurais-je la discipline nécessaire pour cela ? Je me souviens d’un Noël où j’avais dormi comme une marmotte.
Je rencontrerai mes amis et on fera comme si ces vacances duraient toute la vie.
J’écouterai l’impressionnant silence de la rue le soir de Noël et le matin de Noël.
Vivement que ces réjouissances commencent!