Je range mes affaires, une à une, lentement. J’efface le tableau machinalement. Je m’emmitoufle dans mon manteau. Je prends l’ascenseur. Je passe ma carte dans le tourniquet...
Je sens alors combien j’ai donné de ma personne toute la journée, combien je me suis dépensée sans compter. A 17h50, c’est fini : je ne peux plus donner une parcelle de moi-même, accorder une seconde de mon temps, à qui n’est pas un ami proche.
Ma fatigue s’envole quand je me retrouve dans la rue, quand je me faufile parmi les passants pour aller prendre mon bus, quand je vois les guirlandes de Noël dans les vitrines des magasins.
C’est un moment si doux, je suis si heureuse alors que je pourrais danser la gigue, faire des cabrioles, ou chanter à tue-tête. C’est une bonne récompense !
4 commentaires:
Mais que faisait le homard sur ces pierres ? (Et comme je te comprends pour cet "essorage" de soi-même...) Bonne journée !
Je ne sais pas ce qu'il represente. Peut-etre une idee de carapace... J'aime bien le prendre en photo!
La fête à la maison et le complexe du homard:
17h30, cahiers corrigés...
'dring', 'dring': 'C'est moi, je suis chez mamie, tu viens me chercher, on ramène mamie et papa a dit qu'elle mangeait avec nous, que tu faisais un chili'
...... 18h30 : retour maison, préparation classe, chili, lessive, repas, rangement....
23h30 au lit.
Pas eu le temps d'aller à l'atelier théatre !!!!!
Pas le temps de passer au magaZin... Biz à toutes ...
Tu m'as donne faim avec ton chili! Tu as mis des bouts de homard dedans?
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