Voici le bodhisattva Monju et le fidèle lion qui lui sert de monture. C’est une sculpture japonaise qui ornait le palais impérial de Kyoto. Nul besoin de traverser la moitié de la planète pour l’admirer : elle est exposée dans la petite salle à droite de l’entrée du British Museum, au rez-de-chaussée. Pour ne pas qu’ils souffrent trop du mal du pays, on leur passe en boucle des incantations bouddhiques, on a tamisé les lumières... l’illusion serait parfaite si on avait pensé à disposer, çà et là, les incontournables bâtonnets d’encens.
Mais pour éprouver une grande émotion, il faut monter au 3e étage du musée: un autre bodhisattava nous attend : Avalokiteshvara ou « seigneur qui observe », qui « considère les voix du monde », « les sons du monde », « Celui qui considère les appels ». Il y a une statuette extraordinaire dans ses proportions et ses expressions de compassion, qui montre Avalokiteshvara penché, observant la terre... Mais il était interdit de prendre une photo. Peut-être devrais-je lui demander son aide pour me guérir de ma phobie des affreux emails.J’aime regarder les statues perchées sur les toits. Ici au Louvre. Mais je n’ai pas un zoom très puissant et mon cou n’est pas celui d’une giraffe. C'est frustrant!
Si proche du ciel et des nuages. Ici, Saint-Martin de Tours. Et j’ai toujours du mal à détacher mes yeux de la statue de Saint Paul au-dessus de l’entrée de la Cathédrale, mais je n’ai jamais mon appareil sur moi quand je passe à proximité. Saint Paul vient de se poser, il tient en équilibre, et c'est fascinant. J’ai aimé voir cette lyre et ce rameau d’olivier se découper dans le ciel gris de Paris, au dessus du Grand Palais.Et pour que la flèche que Cupidon s’apprête à décocher m’atteigne, il aurait fallu, pour être sur sa trajectoire, me trouver dans les jardins de l’Elysée.
Pour être à la même hauteur que Nelson et surplomber les toits de Londres, il faut aller déjeuner ou prendre le thé dans le très chic restaurant au 3e étage de la National Portrait Gallery - comme j'en ai eu la chance hier. Décidemment, ce vendredi, c’est toujours à un 3e étage que j'aurais vécu des moments qui resteraient gravés dans mon coeur !
2 commentaires:
J'ai été manger dans ce resto ! Si c'est bien le même, c'était en 1998 ou 1999 et la pizza était horriblement chère* (mais bonne) ! Un resto au design très blanc. Mais nous avions si faim...
*C'était ma marraine qui payait. Donc dixit ma marraine.
PS : Hier, je suis allée chez Waterstones et j'ai pu feuilleter le nouveau livre de N. MacGregor ! Les libraires ne connaissaient pas qui c'était...
PPS : Ils ont bien raison d'acclimater le pauvre bouddha mais comme tu le dis si bien, ça doit être difficile quand même...
Je ne crois pas que ce soit le meme resto. Surement au meme endroit mais maintenant exit la pizza! C'etait faisant et tutti quanti! J'ai pris un truc extraordinairement fin et delicieux...
Comment ne peuvent-ils pas connaitre ce cher Neil?!
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