J’ai l’impression que, cette année, l’automne est plus beau que jamais. Ou peut-être qu'il en a toujours été ainsi, et que c’est moi qui ai pris goût aux arbres, aux parc et surtout à la campagne, et qui les regarde mieux. Aujourd’hui il y a une grève des transports londoniens. Et la chance, c’est que je n’ai pas à mettre le pied dehors puisque je corrige les premiers tests, au chaud. Travailler chez soi, c’est dur. Il faut une certaine discipline et quelque chose à faire qui passionne. Et surtout il faut éviter de tomber, comme moi lundi dernier, sur une très charmante série de téléfilms sur la BBC: Single father avec David Tennant et Rupert Graves entre autres.Single father, c’est un peu Les aventures de papa poule (une série d’Antenne 2 dans les années 1980 que j’adorais) mais avec Dave, un papa très très sexy, lui. Les feuilletons se déroulent en Ecosse. Dans le premier épisode sa femme Rita meurt dans un accident de la circulation, et Dave (David Tennant qui a joué un Hamlet extraordinaire l’an dernier et qui est la star de Doctor Who) reste seul à élever ses 5 enfants. Il n’est pas vraiment seul car il y a sa belle-soeur (très casse-pied) et son mari (un avocat au grand coeur) ; Sarah (la meilleure amie de sa femme) et son copain Matt ; Stuart (joué par le toujours chouette Rupert Graves), père biologique de Lucy la fille qu’il a eue avec Rita mais que Dave élève, Stuart est un avocat de renom qui vit dans le grand luxe alors que chez Dave c'est bordélique; Michelle, l’ex-femme de Dave. Tout ce petit monde est attachant, et j’ai vu les 5 épisodes à la suite... C’était si bien que je ne me sens pas coupable du tout d’avoir laissé mon travail en plan !En 5 épisodes il leur arrive toutes les tuiles possibles : si on met de côté la mort de Rita, un enfant fait une fugue, ils attrapent tous des poux, leur chien s’échappe, Lucy fait sa crise car elle veut retrouver son « vrai » père, Dave n’a plus de fric et ne peut pas payer l’essence de sa moto, un gamin se tord la cheville et il faut filer à l’hôpital, le frigo est vide, les toasts brûlent, il faut trouver une baby-sitter d’urgence... Cela tournait un peu à l’accumulation, mais ce n’était pas grave du tout car Dave était quand même très mignon, et le voir se brûler les doigts en sortant un toast cramé du grille-pain ou accompagner sa marmaille à l’école dans son joli petit pull gris, rachetait tous les relâchements du scénario.
Mais bien sûr, c’est l’histoire d’amour entre Dave et Sarah qui fait qu’on devient accro. Sarah, la meilleure amie de Rita, vit avec Matt. Matt (en survêtement) n’est pas aussi sexy que Dave (en petit pull et t-shirt). Matt est un instit’ désenchanté, tandis que Dave est un photographe à la mode. Matt a une voiture et Dave a une moto. Matt joue à la Playstation, va au pub avec ses potes, ne veut pas d’enfant, tandis que Dave fait du foot et renonce au pub parce qu’il doit s’occuper de ses mioches. Matt se glorifie d’être le « king of the wok » et concocte des petits plats à sa chérie, tandis que Dave se prend des take-away, est incapable de verser des cornflakes dans un bol et aime les restos indiens. Quelques semaines après la mort de Rita, Dave se surprend à embrasser Sarah comme du bon pain. Et comme, de l’autre côté du petit écran, on est aussi prêtes à faire valser nos bonnets par dessus les moulins pour Dave, on s’identifie à elle et on n’a de cesse qu’elle laisse tomber Matt le lourdaud pour le ténébreux et tourmenté Dave.
Mais bien sûr, c’est l’histoire d’amour entre Dave et Sarah qui fait qu’on devient accro. Sarah, la meilleure amie de Rita, vit avec Matt. Matt (en survêtement) n’est pas aussi sexy que Dave (en petit pull et t-shirt). Matt est un instit’ désenchanté, tandis que Dave est un photographe à la mode. Matt a une voiture et Dave a une moto. Matt joue à la Playstation, va au pub avec ses potes, ne veut pas d’enfant, tandis que Dave fait du foot et renonce au pub parce qu’il doit s’occuper de ses mioches. Matt se glorifie d’être le « king of the wok » et concocte des petits plats à sa chérie, tandis que Dave se prend des take-away, est incapable de verser des cornflakes dans un bol et aime les restos indiens. Quelques semaines après la mort de Rita, Dave se surprend à embrasser Sarah comme du bon pain. Et comme, de l’autre côté du petit écran, on est aussi prêtes à faire valser nos bonnets par dessus les moulins pour Dave, on s’identifie à elle et on n’a de cesse qu’elle laisse tomber Matt le lourdaud pour le ténébreux et tourmenté Dave.
Quand Sarah retrouve Dave dans un hôtel d’Edimbourg, c'est une scène d’anthologie. Elle savait qu’il allait dans cette ville pour que Lucy rencontre Stuart, son père. Dave s’ennuyait alors il tue le temps en prenant des photos. Coup de fil : Sarah a faussé compagnie à Matt pour la journée, elle l’attend dans le plus bel hôtel de la ville. Quand elle retourne chez elle, Matt fait la cuisine, il parle de déménager... on le voit à travers les yeux de Sarah: qu’il est agaçant ! surtout quand on sort des bras accueillants de Dave... ils se disputent, elle le largue. Après tout n’est pas si simple, mais Dave et Sarah finissent par vivre ensemble et elle attend un bébé ! Dans ce feuilleton, ils passaient leur temps à faire des trucs qu’ils regrettaient (pas longtemps), ils pleuraient un bon coup, se battaient la coulpe, disaient « I’m sorry » et hop ! on s’embrasse, on fait la paix, et on recommence ! C’était noyé dans l’eau de rose, mais qu’est-ce que ça fait du bien quand il fait froid dehors ! Aujourd’hui j’ai vérifié, il n’y a aucun feuilleton distrayant à la télé, donc je n’ai rien à faire d’autre que corriger. Sniff !
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