Vertu du voyage

De la première photo parisienne...

(Musée des Lettres et des Manuscrits)

Je venais de déjeuner dans un restaurant japonais de délicieux sushis aux oeufs de poisson volant et d’oursin

à la dernière...

(Cité de l’Architecture et du Patrimoine)
C’est presque un autoportrait tant je tombais de sommeil

en passant par Blois...

Le soir, en descendant du train, j’allais voir les bords de la Seine dans une lumière mauve extraordinaire

Je me suis fait de bons souvenirs.

Les madeleines de Tante Odile ont bien plus d’importance pour moi qu’elle ne pourrait se l’imaginer.

Et tout s’est inscrit sur ma planche mnémonique personnelle ! Celle-ci raconte l’histoire Luba (République Démocratique du Congo, bois, perles et métal).

C’est drôle qu’il suffise de se décaler, ne serait-ce que quelques jours, de sa vie quotidienne, pour qu’en soi les choses aussi se déplacent, qu’un couvercle se soulève légèrement par les soubresauts du train, et laisse voir ce qui se cache au fond de la boîte. Rarement je n’ai été aussi heureuse de retrouver Londres, et ce n’est pas un hasard si hier j’ai cassé mes lunettes : ce court voyage m’a ouvert les yeux !