Un autre a trouvé le ver si convoité sur une mosaïque romaine au British Museum.
Mais rien ne peut rivaliser avec le vert profond des herbes d’un chemin printanier...
Ou le vert tendre d’un pré. Quand j’ai pris cette photo, un cheval passait derrière moi sur le chemin boueux.
Je vais bientôt revoir ce bouquet d’arbres, juste derrière chez moi, dans un jardin ami. Peut-être les températures seront-elles encore douces. Peut-être l’automne sera déjà venu.
Miroir de bronze grec à tête d’Ariane. Son lien avec Dionysos serait souligné par la couronne de lierre et de vigne tressée. Il me donne envie de revoir le tableau du Titien à la National Gallery.
Vert du bronze de la statue d’Etienne Marcel, le prévôt des marchands des livres d’histoire, au sort funeste, devant l’Hôtel de Ville de Paris. Je passais dessous à bord d'un bus vert de la RATP.
Verts les apôtres (ou les saints) cambrioleurs sur une des façades de Notre-Dame de Paris. Ces monte-en-l’air sont mes figures préférées de toutes celles qui ornent la cathédrale.
Pour aller au Louvre par la rue de Rivoli, on peut emprunter le Passage Richelieu face à la place du Palais Royal. Il faut s’arrêter un moment pour admirer en contrebas, à travers une grande baie vitrée, les Captifs de bronze, autrefois doré, de Martin Desjardins (1682), Cour Puget. Ils proviennent de la statue de Louis XIV place des Victoires, détruite à la Révolution : « Ces captifs représentent les nations vaincues à la paix de Nimègue (1679). Chacun exprime aussi un sentiment différent dans l'épreuve de la captivité : la révolte, l'espérance, la résignation, l'abattement. »
Il y a le vert kaki de l’écorce d’un arbre au jardin du Luxembourg, l’été dernier.
Et le vert sombre des plantes exotiques du jardin à l’indienne au British Museum il y a déjà deux printemps.
Le vert de l’humus dans le creux d’un pont de Tours, sur les bords de la Loire.
Le vert vif dans le bec de ce corbeau, dans un temple de Kyoto, bordant la Promenade des Philosophes.
Le vert bleuté de cette plante chez un fleuriste dans une des ruelles qui mènent à Ueno. quand on quitte le cimetière de Yanaka.
Verte la forêt de bambous du Mont Otokoyama quand on redescend du sanctuaire Iwashimizu Hachimangu au sud de Kyoto.
Vert mousse une des dernières bornes encore debout du Rikugien, le jardin aux poèmes à Tokyo, conçu par Yanagisawa Yoshiyasu, Grand Conseiller auprès de l’empereur, en 1702. Placées à des endroits stratégiques, chacune indiquait le lieu précis d’où l’on avait sous les yeux un décor évoqué dans un des 88 célèbres poèmes (waka) du Maoshi. On peut en imaginer les innombrables combinaisons : pin-canard-toit de la maison de thé ou étang-roseaux-rocher biscornu etc.
Verdâtres les rochers de la rivière Oi. Quand je pense que j’aurais pu faire le voyage retour vers la gare de Saga en bateau... Prudente, j’ai fait l’aller-retour à bord du glacial Torokko, un tortillard qui promène ses passagers parmi les immenses sapins verts de l’Arashiyama. Aujourd’hui je regrette un peu ne pas avoir été plus aventureuse, quitte à descendre de la barque, totalement vermoulue !
1 commentaire:
Je crois que si je pouvais entrer dans une photo et ressortir dans un des paysages, je choisirais la 2ème photo, celle de la route anglaise et du faisan tranquille...
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