mardi 30 mars 2010

Paris/5

J'ai l'impression qu'il n'y a que des touristes à Paris et que le reste de la population n'est là que pour les servir et leur rendre le séjour agréable. Les cinémas semblent être les derniers bastions de la vie "normale" d'un Parisien.
Au Louvre: expo Sainte Russie. Icônes en or ou en argent massif incrustées de pierres précieuses. Boris, Ivan, mais aussi Sviatopolk le Maudit, mais lui était loin d'être un saint! Quel joli nom!
De la Russie je suis passée aux tableaux de Philippe de Champaigne, de Nicolas Poussin, et à ceux que Marie de Médicis commanda à Rubens et qui relatent sa vie, de sa naissance à Florence à la réconciliation avec son fils Louis XIII qui l'avait bannie de la Cour. 
J'avoue que mon British Museum me manque. Pas de contrôles de billet puisque c'est gratuit, et même en période d'affluence, on se sent chez soi. 
Il faisait beau et chaud alors une promenade aux Tuileries s'imposait. Trois gros corbeaux se dandinaient sur la pelouse. L'un d'entre eux s'arrêtait de temps en temps et poussait des cris rauques: dans quel but? Ils allaient devant chaque banc, comme des comédiens en rappel, mais pour quémander, je pense, autre chose que des applaudissements! 
Je suis allée voir Soul Kitchen de Fatih Akin. Affligeant. Glauque. Déprimant. 
Ce soir il y a une pièce de Marivaux à la télé mais mercredi sortie du nouveau film de Luchini Les invités de mon père, qui a l'air génial! 
Quel horrible film Soul Kitchen... Ce sosie de Joe Dassin déjanté, qui a mal au dos, un frère en taule, un restau où le chef est lanceur de couteau, au fur et à mesure c'était de plus en plus tiré par les cheveux. Une horreur!

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