mardi 23 mars 2010

La fenêtre s'ouvre comme une orange (Apollinaire)

Je parlais à Romain Duris de la photo ci-dessus et je lui expliquais que j’aimais les photos dans lesquelles un cadre se superposait à un autre. Il m’écoutait attentivement. Son identité fluctuait : un coup il était prof de français à Londres, un coup il était vraiment Romain Duris, l’acteur, de passage dans la capitale britannique, ami d’amis. Il était allongé sur mon lit, en jean et veste de cuir, les cheveux en bataille. Et puis soudain je me suis écriée : « Mais j’ai cours, je vais être en retard ! » Je me suis levée en vitesse, pour me préparer. « Tu enseignes quoi aujourd’hui ? » m’a demandé Romain. Je lui ai répondu quelque chose en levant les yeux au ciel, qui n’avait rien à voir avec le français. Il a compati.
En me réveillant je me croyais dimanche matin avant de réaliser, aux bruits de circulation, que nous étions lundi, que je connaissais les résultats des régionales, et surtout que j’étais en vacances ! Adieu carcan et vive la liberté!
Pourquoi cette photo ? Parce que je l’ai prise le jour où finissaient les cours et que le cadre du travail a justement sauté. Pourquoi Romain Duris ? Parce qu’il a joué dans Paris de Cédric Klapisch, et que Paris, la ville, va être le point d’orgues de mes vacances de printemps.
Bientôt je rêverai de cette fenêtre du Louvre... mieux, je la verrai les yeux grand ouverts!

2 commentaires:

McdsM a dit…

Après Benjamin, Romain ...
Où sont donc les Princes charmants de mes rêves?
Vivement ce soir, que je me couche !

Agnès a dit…

Etrange que ca se termine toujours en "in"... a creuser!