La vie n’est pas une plaisanterie, et nous n’avons pas le droit de l’abandonner ainsi. C’est même irraisonnable de la mesurer suivant la durée du temps ; les mois qui nous restent à vivre sont peut-être plus importants que toutes les années vécues ; il faut bien les vivre.
Lettre à sa femme, Tolstoï, 30 octobre 1910
Devant moi : la dernière semaine de cours. Comment dire... c’est un peu humer l’air du large quand on crève d’envie de voir la mer. Ne résistant plus aux fourmis qui agitent nos jambes, on laisserait bien là son petit habitacle pour dévaler la colline vers la côte. Ou bien on appuie à fond sur le champignon au risque de louper un virage... Mais je ne suis pas aussi casse-cou. Il s’agit au contraire de négocier les derniers lacets (les intempéries frisquettes, les réunions longuettes, les emails casse-tête et les corrections replètes) en douceur. Toutefois, s’il y a une chose pour laquelle il faut mettre le turbo – sans quitter la route des yeux - c’est sur les rêves, les plans sur la comète et les châteaux en Espagne.
3 commentaires:
Ici, on va encore tenir le cap 3 semaines avant de parer à virer pour la dernière bordée.
Bonne semaine!
Par ici aussi, trois semaines avant de humer l'odeur des vacances ! Mais ça arrive, ça arrive ! Douce journée !
Moi 4 jours.... je frime!
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