dimanche 18 octobre 2009

Lever le pied pour lever le siège

Je n’étais pas seule. Je donnais des ordres. Je croyais que les lourdes portes de bois et de fer allaient nous protéger. Nous étions aux abois. Et puis nos assiégeants se sont mis à défoncer les portes à coups de bélier. Je savais que nous allions être écrasés. Les portes ont fini par céder et une armée entière a déferlé sur nous. J’ai fermé les yeux et je me suis senti mourir. Je me suis abandonnée à l’inévitable.
Heureusement, j’ai ouvert les yeux. Ce n’était qu’un cauchemar. Mais comme le rêve d’il y a quelques jours, j’ai tout de suite vu qu’il était lié à mon travail. J’ai pensé que mon subconscient m’avertissait que si je continuais sur ce rythme j’allais vite me laisser bouffer par lui.
Mais j’ai encore cette sensation de cette mort sous le glaive. Je devrais arrêter de lire des livres sur les Aztèques et les Romains !

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