Qu’est-ce qu’elle était belle et instructive l’expo sur Henry VIII à la British Library (ici) ! On fête le 500e anniversaire de son accession au trône. On y apprend vraiment tout sur les enjeux dynastiques, politiques et religieux de l’époque. Le Camp du Drap d’Or, la rencontre au sommet entre François Ier et Henry VIII, est un épisode historique qui me fascine depuis le collège, et à l’expo on peut voir plusieurs gravures sur le sujet.
J’y ai passé près de 3h, tant il y a de documents intéressants et précieux : des tableaux; des gravures; des dessins; des objets; d’énormes livres enluminés; des livres de chevet du roi et de ses reines successives ; des traités de paix avec leurs énormes sceaux ; des lettres d’amour du roi à l’infortunée Anne Boleyn ; des lettres de Thomas More et du Cardinal Wolsey... et surtout la vaste documentation qu’avait réunie le roi pour l’annulation de son mariage avec Catherine d’Aragon...
A ce sujet j’ai cru avoir une hallucination : au centre d’une galerie on a réuni des exemples de pages tirées de ces énormes compilations. Et pour connaître leur provenance – le roi avait réuni des milliers de livres venus de toutes les bibliothèques du royaume dans lesquels il cherchait des arguments pour l’annulation – il suffisait d’appuyer sur un bouton. Se dessine alors un chemin lumineux qui part du document devant lequel vous vous tenez et qui va jusqu’au livre dont il est tiré et qui s’illumine aussi.
La première fois que j’ai relâché le bouton, j’ai vu sur le sol la silhouette d’un homme qui se dirigeait vers mon ombre, s’arrêtait, brandissait un poignard, et puis se mettait de face, bras écartés et poings sur les hanches, la position fétiche du roi dans toute sa majesté! La première fois j’étais tétanisée et c’était bizarre de vouloir s’échapper et en même temps de vouloir regarder ce qui allait arriver à sa propre ombre!
J’y ai passé près de 3h, tant il y a de documents intéressants et précieux : des tableaux; des gravures; des dessins; des objets; d’énormes livres enluminés; des livres de chevet du roi et de ses reines successives ; des traités de paix avec leurs énormes sceaux ; des lettres d’amour du roi à l’infortunée Anne Boleyn ; des lettres de Thomas More et du Cardinal Wolsey... et surtout la vaste documentation qu’avait réunie le roi pour l’annulation de son mariage avec Catherine d’Aragon...
A ce sujet j’ai cru avoir une hallucination : au centre d’une galerie on a réuni des exemples de pages tirées de ces énormes compilations. Et pour connaître leur provenance – le roi avait réuni des milliers de livres venus de toutes les bibliothèques du royaume dans lesquels il cherchait des arguments pour l’annulation – il suffisait d’appuyer sur un bouton. Se dessine alors un chemin lumineux qui part du document devant lequel vous vous tenez et qui va jusqu’au livre dont il est tiré et qui s’illumine aussi.
La première fois que j’ai relâché le bouton, j’ai vu sur le sol la silhouette d’un homme qui se dirigeait vers mon ombre, s’arrêtait, brandissait un poignard, et puis se mettait de face, bras écartés et poings sur les hanches, la position fétiche du roi dans toute sa majesté! La première fois j’étais tétanisée et c’était bizarre de vouloir s’échapper et en même temps de vouloir regarder ce qui allait arriver à sa propre ombre!
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