Pour mon anniversaire, j’aimerais que l’on m’offre une palette d’une blancheur immaculée, pour satisfaire mon désir constant de table rase, de page tournée, de nouveau départ. Pendant encore une année, je laisserais au hasard le soin d’y déposer ses noisettes de peinture. A lui d’en enduire ses pinceaux, de les mélanger, ou de les délayer au gré du tableau dont lui seul détient le secret. J’espère seulement que cette oeuvre me donnera un sentiment de bonheur une fois achevée. Dans une année, je rincerais la palette: j’aimerais qu’au fil des ans cette eau soit de plus en plus blanche ou au contraire d’une couleur vive comme un rose miniature persane, un orange soleil couchant, ou un bleu ciel japonais.Hier, en pleine canicule (on frôlait les 33 degrés quand même...Les journaux annonçaient que Londres était aussi chaud que les Bahamas ! ), j’ai vu Ice Age : Dawn of the Dinosaurs. C’était très marrant. Et vive les cinémas climatisés ! C’est quand même étrange ce qui déclanche l’hilarité. Tout le film est drôle, mais ce qui m’a vraiment fait rire c’est quand on demande à Bucks (un pirate à la Johnny Depp) l’origine du bruit qu’on entend, une sorte de murmure. Bucks répond : It’s the wind ! The wind is talking to us ! On lui demande alors: What does it say? Et Bucks rétorque: I don’t know, I don’t speak wind. Ça, ça m’a fait mourir de rire... Peut-être parce que j’enseigne le français, et qu’imaginer une grammaire du vent m’a semblé hilarant ? Mystère...
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