Après la projection, une enquête à main levée révèlera que j’étais une des seules à n’être jamais allée en Indonésie. Notre chercheuse fut ensuite mise sur la sellette par une authentique Javanaise, étudiante de son état et, agacée, elle la renvoya à ses chères études en se réfugiant derrière « ses livres et ses nombreux articles » sur le sujet . Tout en avouant qu’elle n’avait pas mis les pieds à Java depuis 10 ans, n’ayant reçu aucun subsides de son université, elle nous a expliqué que peut-être, au moment où nous parlions, ces danses avaient disparu, et qu’il faudrait attendre le travail de recherche d’une de ses étudiantes pour en savoir plus. Elle attendra sans moi... C’était amusant malgré tout de se retrouver parmi des retraités aimant les voyages au long cours.
Venue en savoir plus sur les danses javanaises, c’est avec un poème de Raymond Carver que j’ai quitté le musée : il ornait le mur d’une exposition temporaire.
C’est ça le charme du British Museum, qui saura toujours vous aguicher et vous faire tomber dans ses rêts.
Zuihitsu ou "notes au fil du pinceau", comme en composaient les gentes dames de la cour de Heian au Japon, aux environs de l’an 1000: « J’ai rassemblé des notes sur les événements qui s’étaient déroulés devant mes yeux et sur les réflexions que j’avais faites en mon âme » (Sei Shōnagon dans Notes de chevet)
lundi 6 juillet 2009
En dansant la javanaise...
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