Ça avait commencé la veille. En attendant mon cours de l’après-midi j’étais allée m’installer dans mon café préféré. Il n’y avait pas grand monde, l’atmosphère était douillette, la personne qui m’a servie était française et on a papoté en français, c’était sympa. Je savourais ma boisson chaude en regardant distraitement le soir tomber. Au fur et à mesure, le contraste entre la lumière tamisée, enveloppante, la chaleur qui m’envahissait et le monde extérieur, de plus en plus bleu, de plus en plus froid, s’est accentué. De l’extérieur, le café devait apparaître comme une bulle de lumière, comme le lieu le plus désirable de la petite place, comme un lampion à un papillon de nuit. C’est peut-être ce qui a amené ce célèbre écrivain à pousser la porte. Depuis je me dis, comme le chante Alain Souchon, que ce lundi après-midi de novembre allait rester comme un des « moments magiques de mon existence ».
Zuihitsu ou "notes au fil du pinceau", comme en composaient les gentes dames de la cour de Heian au Japon, aux environs de l’an 1000: « J’ai rassemblé des notes sur les événements qui s’étaient déroulés devant mes yeux et sur les réflexions que j’avais faites en mon âme » (Sei Shōnagon dans Notes de chevet)
mercredi 1 décembre 2010
Effet de serre
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
3 commentaires:
Neige ici, neige là-bas ,
et moi et moi et moi ...
Du coup, j'ai écouté des CD de Noël!
Signé: Marie-Noël, na !
Toute seule?
oui; activité pédagogique ...
Enregistrer un commentaire