...the city is a success, a brilliant invention, a biological masterpiece – millions teeming around the accumulated and layered achievements of the centuries, as though around a coral reef, sleeping, working, entertaining themselves, harmonious for the most part, nearly everyone wanting it to work.
Saturday de Ian McEwan
Je voulais illustrer ce billet avec des « photos de Londres ». Je n’en avais plus une seule. Et puis, l’idée m’est venue qu’il suffisait que j’ouvre ma fenêtre pour prendre une « photo de Londres », et que même si je prenais une photo de moi ce serait une photo de « moi à Londres »... Londres est partout dans Londres. La photo de ma rue ce matin serait déprimante – et peut-être ce serait un vrai cliché de Londres : il y a du brouillard, il pleut, tout est gris, le ciel aussi sombre que l’asphalte, il n’y a que la boîte aux lettres rouge vif, et la superette à la devanture bleue pour égayer le tout.
Le Londres auquel je pensais au réveil c’est le West End, le centre touristique, c’est fou après plus de vingt ans ici ! Il y a sûrement plus de lumières, plus d’animation que dans ma banlieue, mais je laisse à d’autres le soin de faire marcher le commerce !
J’aime la description de la ville que fait Ian McEwan. Bien sûr, toute cette mécanique bien huilée peut dérailler – il suffit parfois d’un simple épisode neigeux – mais si on ne pensait pas la ville comme un lieu harmonieux, on ne mettrait jamais les pieds hors de chez soi. Mais aujourd’hui l’endroit le plus harmonieux de la ville est chez moi, au chaud, un livre dans une main et une tasse de thé dans l’autre !
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