Je me souviens.Sur la plage de Chesil
Rêve d’envol
Un secret au pays.
Un secret au pays.
Poème dont l’auteur est le hasard 
J’étais en avance ce soir-là – une chose qui ne m’est plus aussi naturelle ces derniers temps (cela ne m’étonne pas que, sentant les vacances et l’oisiveté au bout du tunnel, ma montre ait rendu l’âme entre Lille et Londres...). Il y avait un Waterstones dans le coin. Je regardais sans les voir les couvertures des livres et aucune ne m’attirait plus que ça. Je n’étais là que pour tuer le temps, n’est-ce pas ?
Sur l’étagère des best-sellers trônait A History of the World in a Hundred Objects de Neil MacGregor, en tête du palmarès depuis sa sortie, le cadeau numéro 1 dans la hotte du Père Noël dit-on. Moi, ce qui me plaisait, c’était d’écouter la voix du directeur du British Museum sur la BBC, et ce livre je n’en ai pas envie.
Juste au-dessous patientait Solar, le dernier roman de Ian McEwan. Je ne l’ai pas feuilleté, ni tenu en main pour en lire les premières lignes ou la quatrième de couverture. Très peu pour moi ce genre de livre... Pourtant, sur le chemin de mon rendez-vous, la photo de Ian McEwan aperçue dans Le Nouvel Observateur, a surgi de mon esprit. Je retrouverais cet article le lendemain - Ian McEwan dans un jardin anglais - il date d’août 2003 !
Pendant plus de sept ans, il était là, tapi dans un coin de mon cerveau, comme une bête préhistorique sommeillant dans une caverne depuis des millions d’années et qui se réveille soudain parce qu’un imprudent aura décidé de traîner ses guêtres à cet endroit-là !
C’est le geste manqué – de n’avoir pas feuilleté Solar – qui m’a fait acheter mon premier McEwan (des nouvelles, je voulais commencer doucement). Ce livre dévoré, des recherches sur l’auteur effectuées, sa voix entendue, son univers cerné, je me suis mise à lire Saturday avec passion (le personnage principal, Henry Perowne, est un spécialiste du cerveau et pourrait aisément expliquer d’où m’est né ce coup de foudre). Et bien entendu, Solar rayonnera sur mes belles et douces journées de vacances...
Sur l’étagère des best-sellers trônait A History of the World in a Hundred Objects de Neil MacGregor, en tête du palmarès depuis sa sortie, le cadeau numéro 1 dans la hotte du Père Noël dit-on. Moi, ce qui me plaisait, c’était d’écouter la voix du directeur du British Museum sur la BBC, et ce livre je n’en ai pas envie.
Juste au-dessous patientait Solar, le dernier roman de Ian McEwan. Je ne l’ai pas feuilleté, ni tenu en main pour en lire les premières lignes ou la quatrième de couverture. Très peu pour moi ce genre de livre... Pourtant, sur le chemin de mon rendez-vous, la photo de Ian McEwan aperçue dans Le Nouvel Observateur, a surgi de mon esprit. Je retrouverais cet article le lendemain - Ian McEwan dans un jardin anglais - il date d’août 2003 !
Pendant plus de sept ans, il était là, tapi dans un coin de mon cerveau, comme une bête préhistorique sommeillant dans une caverne depuis des millions d’années et qui se réveille soudain parce qu’un imprudent aura décidé de traîner ses guêtres à cet endroit-là !
C’est le geste manqué – de n’avoir pas feuilleté Solar – qui m’a fait acheter mon premier McEwan (des nouvelles, je voulais commencer doucement). Ce livre dévoré, des recherches sur l’auteur effectuées, sa voix entendue, son univers cerné, je me suis mise à lire Saturday avec passion (le personnage principal, Henry Perowne, est un spécialiste du cerveau et pourrait aisément expliquer d’où m’est né ce coup de foudre). Et bien entendu, Solar rayonnera sur mes belles et douces journées de vacances...
3 commentaires:
Bonjour Agnès, tu peux essayé de faire "Henry Perowne's Fish Stew"?
J'ai vu la recette sur IanMcEwan.com. Peut-etre c'est miam-miam. S
tu peux essayer.......
Henry Perowne vient d'arriver a Marylebone High Street et il regarde les poissons... il n'a pas encore fait sa bouillabaisse!
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