samedi 18 décembre 2010

Au 36e dessous

Hier, je me suis réveillée avec un rhume carabiné et j’étais crevée. J’avais travaillé jusqu’à minuit la veille, tout était bouclé, j’étais en vacances. De plus, ce n’était qu’un petit rhume, il ne fallait pas s’affoler et il ne neigeait toujours pas. Mais le ver était dans le fruit !
Quelques minutes après m’être félicitée qu’il ne neigeait pas, à 11h30 précises, le blizzard nous est tombé dessus. Tout est devenu blanc en quelques secondes. Peu à peu, mon humeur s’est assombrie. Mon rhume empirait, j’avais très mal à la gorge. J’étais de plus en plus fatiguée. Le fait que je n’avais rien mangé depuis la veille ne m’a pas effleurée. Il faisait horriblement froid. Parler me devenait impossible, et la gorge me faisait très mal. Je suis rentrée chez moi en grelottant, en pleurant, en imaginant la ruine de mes vacances. Je me sentais humiliée d’être malade, d’être aussi épuisée moi si fière de ma santé de fer !
Quand je me remémore ma journée je vois bien que dès le matin je n’en pouvais plus, et que j’aurais dû me reposer. Le plus cocasse c’est que c’est de voir la Tour BT de l’arrêt de bus à Tottenham Court Road qui a déclanché les grandes eaux. Je pleurais silencieusement et je ne pouvais plus m’arrêter... Je sais pourquoi : sur la couverture de Saturday de Ian McEwan on peut voir la tour BT, et lire ce formidable livre c’était la seule chose au monde que je voulais faire, et ma maison me semblait si loin ! Il faut vraiment savoir s’arrêter...

3 commentaires:

McdsM a dit…

Posologie pour reprendre le dessus:
- des pensées amicales
- des bisous sur les joues
- Hepar sulfur calcareum pour aérer tes voies supérieures.
Bon repos !

Agnès a dit…

C'est tres gentil! Je vais mieux, mais quel coup de pompe, c'est dingue! J'ai repris du poil de la bete. Merci pour ton message, j'aurais besoin de tes bonnes soupes!

Marie a dit…

Douces vacances !
PS : Je suis aussi abonnée aux rhumes de vacances... mais parfois, c'est juste le corps qui dit "stop", le temps de souffler !