Le premier acte se déroule au sanctuaire Fushimi Inari (magnifique souvenir ici). Les protagonistes sont le célèbre général Yoshitsune, sa maîtresse Shizuka et l’impétueux Benkei. Ils fuient Kyoto. Ils ne veulent pas que Shizuka les suivent alors ils l’attachent à un arbre et lui laissent le tambour Hatsune.
Les agents du Shogun la délivrent et veulent l’amener avec eux quand soudain Tadanobu, un garde de Yoshitsune bondit de nulle part et la sauve.
Shizuka se lance à la poursuite de Yoshitsune. Un jour, dans la campagne, elle joue du tambour et un renard blanc apparaît. Il se sauve et soudain Tananobu arrive sur scène. Il y a deux Tadanobu, un vrai et un autre, qui n’a que son apparence mais qui est en fait un esprit-renard (kitsune).
L’esprit-renard finit par expliquer que la peau du tambour est faite de celles de ses parents, qu’il ne pouvait s’approcher du tambour tant qu’il était gardé au palais qui est protégé contre les esprits, mais maintenant il est à sa portée et si on le lui donne il pourra enfin s’acquitter de son devoir envers ses parents.
Le renard se met alors à danser de joie la danse dite du kitsune roppo et finit dans les airs survolant la scène – une technique appelée chûnori.
Je défie quiconque ayant assisté à cette pièce de Kabuki, comme je l’ai fait hier après-midi (avec la super vedette Ebizô Ichikawa XI dans le rôle du renard), de pouvoir s’empêcher, en rentrant chez soi, de s’essayer à la danse du renard en mettant ses mains comme le renard ses petites pattes sur cette gravure (ici).
On ne doit pas s’ennuyer avec un copain acteur de kabuki ! Je lui demanderais : je t'en prie mon chéri, fais-moi le renard, fais-moi le renard !
2 commentaires:
C'est comme si on assistait à la pièce !
Il te manque les tambours et les trompettes!
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